Publié dans Société

Dépistages du Covid-19 - Des appareils plus performants entrent en scène

Publié le jeudi, 18 juin 2020

Auparavant utilisés pour dépister la tuberculose. Les appareils « GeneXpert » seront désormais utilisés pour dépister les charges virales du Covid-19. « Il s’agit d’une machine plus performante puisque les résultats des tests PCR faits avec peuvent être disponibles en seulement une heure. Son utilisation facilitera les dépistages, y compris ceux de masse, surtout en cas d’urgence », explique Tiavina Rasolofoarison, technicien de laboratoire auprès du Centre d’infectiologie Charles Mérieux (CICM). D’après cet expert, l’utilisation de cet appareil reste le même que celle des autres machines, c'est-à-dire y mettre les échantillons et obtenir des résultats.

Toutefois, elle renforcera la détection précoce du coronavirus, à travers les dépistages de masse, selon la nouvelle stratégie proposée par les partenaires. « Désormais, les dépistages massifs peuvent se faire dans les Régions, où les échantillons y seront traités. Avec les 12 000 réactifs Covid cartouches spécifiques disponibles, des kits de dépistage dotés par les partenaires onusiens, les contacts très sains dans les Régions pourront facilement être testés », informe le docteur Raphaël Hotahiene, directeur de lutte contre la maladie transmissible au sein du ministère de la Santé publique.

Des techniciens formés

Issus des centres de diagnostic et de traitement d’Antananarivo. Des prestataires bénéficient d’une formation sur la manipulation des appareils GeneXpert pour le dépistage du Covid -19, dans le but de rendre opérationnel les 15 laboratoires utilisant ces machines dans 12 Régions de Madagascar.  Elle vise également à décentraliser les tests de dépistage du Covid-19 et à renforcer davantage la prévention et le contrôle de l’épidémie sur toute l’étendue du pays. Ces laboratoires GeneXpert s’ajouteront à ceux de l’Institut Pasteur de Madagascar, du CICM et de l’HJRA, se chargeant des dépistages du coronavirus. L’atelier du renforcement des capacités de ces techniciens a débuté hier à Analakely pour Analamanga, en présence des responsables du MSP ainsi que du représentant Bureau de pays de l’OIT pour Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles, en la personne de Coffi Agossou et du Dr Moussa Sanou de l’OMS. 3 autres villes des Régions touchées par les cas recensés de Covid-19, à savoir Toamasina pour l’Atsinanana, Fianarantsoa pour la Haute Matsiatra et Antsohihy pour Sofia, accueilleront également la formation.

Selon la 4è édition de l’observatoire de l’OIT - Covid-19 et le monde du travail, il y a un lien étroit entre le dépistage et de la recherche des contacts avec la réduction des pertes d’heure de travail, le maintien de la confiance publique et la minimisation des perturbations des activités sur les lieux de travail. Cette activité constitue ainsi une contribution concrète à la mitigation des impacts de la pandémie à Madagascar.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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