Publié dans Société

Prise en charge des patients du coronavirus - Un nouveau centre ouvre ses portes aux cas graves

Publié le lundi, 22 juin 2020

Le troisième centre médical de la Fondation Akbaraly à Madagascar. Après ceux de Fianarantsoa et de Mahajanga, le centre Kintana d'Antananarivo vient d'ouvrir ses portes hier à Ambatomena. L'établissement, mis en place alors que le Covid-19 est apparu dans la Grande île, accueillera les malades atteints du virus. Il dispose d'infrastructures supplémentaires pour ce faire, dont 10 respirateurs sur 10 postes. « Le centre reçoit uniquement les cas graves puisque ce sont des appareils pour réanimer et intuber.

Le ministère de la Santé réfère les malades qui vont être hospitalisés chez nous », informe Dr Francesco Cimino, directeur général de la Fondation Akbaraly. « Avec l'ouverture de ce nouvel établissement, 2 cliniques privées accueillent actuellement les patients atteints des formes graves du coronavirus. Ces cliniques se chargent elles-mêmes des matériels médicaux et des équipements de protection de leurs personnels, tandis que le ministère s'occupe de l'organisation et du transfert des patients »,  avance le Professeur Gaëtan Duval Solofomalala, secrétaire général du ministère de tutelle.

La santé mère-enfant, une priorité post-pandémie

Deux médecins urgentistes, quatre infirmières et deux agents de surface assurent chaque tour avec le coordinateur du centre médical Kintana. Un technicien sera toujours présent pour assurer la maintenance et la vérification de tous les appareils médicaux. « Pour le moment, on se concentre sur les cas de Covid-19 mais après, l'établissement va rester en tant que centre de réanimation et d'urgence. Aussi, toutes les activités de la Fondation Akbaraly reprendront après la pandémie », avise le directeur général de ladite Fondation. Une fois la pandémie du Covid-19 éradiquée, le centre privilégiera les activités relatives à la santé de la mère et de l'enfant. Le centre va accueillir un service de consultation générale mais également divers services médicaux, à savoir la cancérologie, la pédiatrie, l'allergologie, l'échographie ainsi que des consultations relatives à la lutte contre la malnutrition. D'ailleurs, sa principale mission étant la prévention des cancers gynécologiques et mammaires, à travers notamment les dépistages…

Patricia Ramavonirina

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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