Publié dans Société

Plongeon d’un véhicule dans l’eau à Ambohitrimanjaka - Un mort, un autre rescapé

Publié le vendredi, 10 septembre 2021


Scène à la fois spectaculaire et émouvante vers midi, juste à une intersection de voies à Ambohitrimanjaka. Une fourgonnette Renault Express y a fait une sortie de route avant de terminer sa course folle par un plongeon dans une rivière qui passe en contrebas de la chaussée. Ils étaient deux à bord du véhicule. Le chauffeur, un homme d’une quarantaine d’années, a péri dans ce drame. « Il aurait succombé sur le coup de deux manières. D’abord, par la violence du choc mais surtout aussi par le fait qu’il est piégé dans son poste de conduite où le malheureux demeurait assez longtemps jusqu’à ce que les sauveteurs n’arrivent pour tenter de l’en dégager. Malheureusement, la victime, qui s’est noyée, a déjà rendu l’âme lorsqu’ils ont finalement réussi à l’extirper des décombres », explique un témoin oculaire. En revanche, l’autre homme, qui est le convoyeur a été tiré d’affaire quoiqu’il fut sérieusement blessé, et malgré aussi le risque élevé de se noyer en même temps que le chauffeur. Evacué d’urgence dans un hôpital de la ville, il demeure encore sous soins, selon une source.
Mais qu’est-ce qui a pu bien se passer pour que les choses se soient terminées ainsi ? Le témoignage  d’une riveraine a été explicite sur ce point : « La fourgonnette a surgi en trombe à cet endroit quand soudain elle a dévié de sa trajectoire pour se ruer et enjamber le talus constituant une digue, et finalement faire ce plongeon spectaculaire plusieurs mètres en contrebas, et dans l’eau de cette rivière, les quatre roues en l’air »,  affirme notre interlocutrice. Le fait que le véhicule fou a pu enjamber le talus comme si de rien n’était, prouve sa vitesse élevée. Mais de là à tenter de comprendre la raison de cette sortie de route, personne ne le sait encore. Sans doute, le passager rescapé saura fournir une explication, sans oublier aussi l’enquête de la Gendarmerie.
La fourgonnette venait de la Capitale. Elle allait devoir faire une livraison de pains baguettes dans la localité d’Ambohitrimanjaka lorsque le destin en a décidé autrement. Dire que la semaine dernière, un jeune Indopakistanais a également trouvé la mort lorsque la Chevrolet dans laquelle il a voyagé a fait un plongeon similaire. L’enquête suit son cours.
Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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