Publié dans Société

Drame maritime de Soanierana- Ivongo - 42 cadavres repêchés au large de Sainte-Marie

Publié le mercredi, 22 décembre 2021

Le naufrage de la M/S Francia, un boutre ayant effectué un transport clandestin de passagers, à Soanierana- Ivongo , et qui a provoqué la mort de 41 passagers et une centaine de disparus, continue de tenir en haleine le public et de marquer les esprits. Mais ce naufrage, causé par la panne du moteur du boutre et une avarie de la coque, a connu un rebondissement, hier. 

Vers 6h du matin, des pêcheurs de Sainte-Marie  et des membres du fokonolona ont retrouvé 42 autres corps qui flottaient dans une zone maritime située dans le nord  de Sainte-Marie.  Soit à une trentaine de km du lieu où s’est produit le naufrage. Cinq victimes sont des femmes. Les cadavres sont rendus méconnaissables après leur séjour de trois jours sans interruption dans l’eau. Ce qui fait que 83 corps ont pu être repêchés de l’océan jusque-là. Du nombre des morts ajouté à celui des survivants, 50,  le chiffre officiel de 130 passagers dans le boutre est presque dépassé. A noter que des sources locales et non officielles ont avancé, dès le premier jour du naufrage, un chiffre effarant de 230 passagers dans le boutre.

Le maire de Sainte-Marie annonce que l’enterrement collectif des cadavres dans une fosse commune de Lokintsy est inévitable. « Mais il fallait avant tout procéder à l’identification des corps. Car après des prises photographiques, l’autre travail a consisté à placer un numéro sur chaque corps », précise l’édile de Sainte-Marie.

A l’heure actuelle, les recherches doivent se poursuivre encore dans un secteur maritime bordant les villes du littoral comme Ankoalabe, Analaratsy ou encore Maromandia. Ces recherches sont menées activement par l’agence portuaire maritime et fluviale, la marine et les membres du fokonolona. En même temps que cela, Soanierana-Ivongo fait aussi ses décomptes des victimes de ce naufrage. Avec leurs vedettes rapides, les éléments du BNGRC et de l’APMF Soanierana-Ivongo explorent le secteur maritime de la Région. A part cela, les familles des victimes éprouvent le plus grand mal pour venir sur place. Et elles doivent se déplacer en camion, seul moyen de locomotion pour rejoindre Soanierana-Ivongo.

Franck R.

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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