Publié dans Société

Commune urbaine d'Antananarivo - Des vivres pour les détenus de la Maison centrale d'Antanimora

Publié le mardi, 22 février 2022

Les détenus figurent parmi les personnes vulnérables dont la Commune urbaine d'Antananarivo prend en charge dans son volet social. Comme à l'accoutumée, une délégation composée de l'adjoint au maire, Andriamanday Ny Andrianiaina, le conseiller du maire, pasteur Nestor Razafindramanitra, ainsi que l'Aumônerie FJKM du Synode d'Antananarivo-ouest a effectué une visite à la Maison centrale d'Antanimora, hier. Ils ont remis des vivres pour les détenus. Il s'agit de 10 sacs de 50 kg de riz et de 70 sachets de 5 kg de pâtes alimentaires.

Ces dons seront distribués aux 1 020 hommes figurant parmi les détenus dans cette prison. « Ce n'est pas la première fois que la Municipalité de la ville a travaillé avec ce centre de détention. Cette année, nous avons choisi le quartier « C » où se trouvent des hommes détenus », d'après l'adjoint au maire, Andriamanday Ny Andrianiaina. Se trouvant dans des situations difficiles, nombreux parmi ces détenus sont encore en attente de leurs procès. 

Une quinzaine de lampadaires pour l'université d'Ankatso

Toujours dans le cadre de ce volet social et du projet « Antananarivo mirehitra jiro », une vision qui s'inscrit dans le « Veliranon'Iarivo », une délégation conduite par le premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina, a fait le tour de l'université d'Antananarivo, samedi dernier. Ils ont visité les endroits où des dispositifs d'éclairage public ont été installés. Ainsi, une quinzaine de lampadaires ont été placés aux alentours de l'université où l'obscurité règne. Effectivement, les riverains se plaignent de la recrudescence de l'insécurité dans cette localité. Les bandits passent souvent à l'action dès que la nuit tombe. Les riverains et les étudiants se sont déjà mobilisés pour faire face à ce fléau, mais le manque d'équipements et d'éclairage public rend difficile leur tâche. Par conséquent, l'existence des couloirs, souvent très obscurs, facilite la fuite des bandits. 

A.R. 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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