Publié dans Société

Passage du Cyclone Emnati - Farafangana et Vohipeno ravagés, dégâts moins lourds à Mananjary

Publié le mercredi, 23 février 2022


 «  Le peu de choses laissées par Batsirai sont détruites par Emnati ». Telle est la situation désolante après le passage dudit cyclone dans le District de Mananjary. Dès la matinée, les habitants ont commencé à rejoindre leurs foyers pour constater de visu les dégâts. Outre les cases inondées et décoiffées, nombreuses ont été totalement détruites sans parler des arbres à terre ainsi que quelques poteaux de la JIRAMA. De plus, les réseaux d’eau et d’électricité sont coupés. Selon le représentant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) sur place, les dégâts sont moins importants que ceux engendrés par Batsirai. Et peut-être que tout a été déjà détruit durant le passage de ce cyclone intense, se plaint-il. Cependant, les eaux commencent à se retirer.
Contrairement à cela, les Districts de Vohipeno et Farafangana ont été totalement ravagés. Selon le député élu à Vohipeno, Tsabotokay Honoré, durant son intervention sur une chaîne privée de la Capitale, la ville est détruite à 95%. Toutes les maisons en cours de réhabilitation ont été de nouveau détruites. Heureusement, aucun décès ni portée disparu n’ont été enregistrés, du moins hier. Les habitants ont tiré des leçons de Batsirai. Dès que la pluie a commencé à tomber, ils ont quitté les quartiers bas pour rejoindre leurs familles respectives ou les sites d’hébergement, sans attendre les directives des Forces de l’ordre. Pour Farafangana, les réseaux d’électricité et d’eau sont coupés. Plusieurs infrastructures détruites dont des bureaux administratifs, habitations, écoles et églises. « A une heure du matin, nous avons dû quitter notre maison qui était en train de s’effondrer. Nous avons rejoint la Sacristie. Le toit a été aussi emporté par le vent, mais du moins, nous étions en sécurité la –bàs », raconte un pasteur de l’église luthérienne (FLM) de Lohatranambo, Farafangana.
Les autorités locales sont déjà à pied d’œuvre pour rétablir l’eau et l’électricité dans les plus brefs délais.
Recueillis par Anatra R.


 


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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