Publié dans Société

Passage du tempête tropicale Gombe - 1 décès, aucune personne déplacée

Publié le mercredi, 09 mars 2022


La tempête tropicale modérée Gombe a laissé des dégâts dans les Régions Analanjirofo, Sava et Sofia. Selon le premier bilan publié par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), hier, un décès a été enregistré dans la Commune rurale d’Antsahabe, District Antsohihy, tandis qu’une autre personne est portée disparue. Elle a été emportée par les eaux dans la Commune rurale d’Antombana, District Antalaha. 935 personnes sinistrées issues de 248 ménages dans les trois Régions concernées par le passage de cette tempête. Même si la ville d’Antalaha a été inondée, aucune personne n’a été déplacée. Dans la ville de Maroantsetra, une personne a été emportée par les eaux selon une source non officielle, tandis que 70% des cultures de riz, de girofle et de vanille ont été détruits.
 Gombe est sortie en mer du côté de Sofia dans la nuit du mardi à mercredi. D’après la prévision météorologique, elle a été positionnée à 128 km à l’Ouest-Nord-Ouest de Mahajanga, hier, à 15heures locales. Elle s’est à nouveau intensifiée en forte tempête tropicale avec un vent estimé à 93 km/h et des rafales plafonnant à 130 km/h. Elle se déplace vers l’Ouest à raison de 13 km/h et ce durant son évolution au large des côtes Nord-Ouest. Suivant ce cap, elle se dirige vers Mozambique. Toute la partie Nord du pays, à l’exception de la ville d’Antsiranana est placée sous vigilance fortes pluies. Elle s’éloigne du pays, mais les fortes pluies qui l’accompagnent sont toujours présentes. Celles-ci peuvent engendrer des perturbations comme la stagnation d’eau, des crues éclair et des glissements de terrain suivant les vulnérabilités locales.
 Les usagers maritimes entre Antsiranana et Maintirano sont priés de ne pas s’aventurer en mer car les conditions météorologiques sont maussades. L’évolution à moyen et long terme de Gombe restera à surveiller de près.
Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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