Publié dans Société

Lutte contre la violence dans les « taxi-be » - Les transporteurs en première ligne

Publié le dimanche, 12 juin 2022

Briser le silence et soutenir les victimes. En cas de violence dans les lieux publics, la majorité de ceux qui assistent à la scène ne sont que des badauds. Ainsi, ils n'ont pas l'intention d'intervenir en aucun cas. Pire encore, certaines personnes arrivent à blâmer et culpabiliser les victimes. Cependant, ces dernières ont besoin d'encouragement.

Afin de lutter contre la violence dans les transports en commun en milieu urbain, les chauffeurs de « taxi-be » et leurs aides suivent actuellement une formation axée sur la violence basée sur le genre (VBG). Plusieurs thèmes sont abordés durant cette formation, entre autres les types de VBG que l'on peut trouver dans les transports en commun, ou comment faire et réagir face à des cas de violence ?

La formation a commencé mardi dernier au centre de visite de conformité, sis à Ampasapito. Pour une durée de 4 mois, l'ONG « Women break the silence », initiatrice de ce projet, vise à former et sensibiliser jusqu'à 4.000 transporteurs exerçant dans la Capitale. Cette formation a pour objectif de réduire les cas de VBG dans les transports en commun, touchant premièrement les travailleurs, qui sont parfois témoins de ces agressions. Les transporteurs sont un grand pilier dans cette lutte. Conscients du danger qui pèse sur les victimes et étant toujours témoins des actes qui se passent dans leurs véhicules de transport en commun, ils auront l'obligation de dénoncer les violences ou d'avertir les agresseurs. « Nous les sensibilisons et encourageons à prendre leur responsabilité face aux violences qui se produisent dans les bus qui sont leurs lieux de travail. D'ailleurs, durant notre première sensibilisation, les présidents de coopérative ont déjà exprimé leur volonté de soutenir la campagne », indique ladite ONG.

En rappel, le lancement officiel de la campagne de lutte contre les VBG commises dans les transports en commun a été effectué en mai dernier. Cette campagne dure quatre mois.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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