Publié dans Société

Vaccin anti-covid-19 - Les doses pour les moins de 18 ans arriveront bientôt !

Publié le mardi, 14 juin 2022

En janvier dernier, l'Académie nationale de médecine de Madagascar (ANAMEM) a autorisé l'administration de la dose additionnelle et la dose « boost ». Maintenant, ce même organisme recommande aux Malagasy âgés de 12 à 18 ans de recevoir une dose de vaccin dont Pfizer. Cependant, il y a une semaine, un nouveau comité traitant toutes les activités portant sur le vaccin anti-Covid-19 à Madagascar a été mis en place par la Banque mondiale, en collaboration avec toutes les entités concernées. Toutes les décisions s'y rapportant requièrent ainsi leur validation. Une source auprès du ministère de la Santé publique a avancé que cette autorisation pour la vaccination des moins de 18 ans n'attend plus que leur aval.

Pour le Gouvernement américain, il s'agit d'une mesure importante que le Gouvernement malagasy peut prendre dès maintenant, et qui contribuera vraiment à faire avancer les choses. « Nous voulons que davantage de personnes ici à Madagascar se sentent en sécurité et libérées du danger du coronavirus. Actuellement, 4 % de la population sont vaccinés. Nous voulons que ce chiffre soit beaucoup plus élevé, plus proche de ce que nous avons vu ailleurs où certains pays ont immunisé jusqu'à 60 % de leurs populations (…) Les gens âgés de moins de 18 ans représentent une très grande partie de la population. Et si nous pouvons les vacciner, ils pourront aller à l'école, sortir avec leurs amis, vivre en sécurité, et ils n'auront plus à vivre dans la peur du virus », a déclaré Tobias Glucksman, chargé d'affaires américain à Madagascar, samedi dernier, afin d'encourager les Malagasy à se faire vacciner contre la Covid-19.

Notons que la vaccination se fait toujours à titre de volontariat à Madagascar. Depuis le mois de janvier dernier, les personnes affichant un schéma vaccinal complet peuvent rajouter une autre dose cinq mois après la première injection. Les personnes qui ont reçu les deux premières doses d'AstraZeneca ou Covishield ont pu faire une injection d'une dose « boost » de Pfizer. Pour celles ayant reçu le vaccin Janssen en primo-vaccination, elles ont pu administrer le vaccin Pfizer en dose de rappel. Et enfin, pour les primovaccinés en double dose de Pfizer, le même vaccin est recommandé pour une troisième dose additionnelle. En outre, dans le cadre de lutte contre la Covid-19, Madagascar a reçu environ 44.625.060 doses de Covishield, AstraZeneca, Jonhson & Johnson, Sinopharm et Pfizer. Cette année, le Plan National de Déploiement et de Vaccination (PNDV) et la Direction du Programme Elargi de la Vaccination au sein du ministère de la Santé Publique s'attendent à la vaccination de 8.986.711 personnes. Et d'une manière globale, Madagascar prévoit toujours d'immuniser 15.663.292 individus, soit 50,5 % de la population malagasy jusqu'en 2023.

K.R.

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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