Publié dans Société

Meurtre d’un petit garçon à Sabotsy- Namehana - Le principal suspect à Tsiafahy, sa mère à Antanimora

Publié le mercredi, 15 juin 2022


Comme on l’a annoncé dans l’une de nos précédentes publications à propos du meurtre de Tafita Sarobidy Randriamanantsoa (13 ans) à Sabotsy-Namehana, les 5 personnes impliquées dans l’affaire avaient été déférées, hier. A l’issue de l’audition des concernés, le principal suspect, en l’occurrence le prénommé Tantely, a été placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy pour séquestration, atrocités et surtout homicide. La mère de Tantely, elle, a atterri à Antanimora. La Justice lui reproche notamment d’avoir assisté sans nullement réagir, ni dénoncer son fils devant    l’agression mortelle du petit garçon. Quant aux trois autres suspects, qui sont mineurs, ils ont été placés sous contrôle judiciaire, donc l’équivalent d’une liberté provisoire. Si l’un doit se présenter systématiquement pour contrôle à la porte n°4 du tribunal d’Anosy, au moins dans la semaine, en revanche les deux autres doivent être surveillés par un psychologue dans un centre de rééducation spécialisé.
La plainte des proches et la terrible découverte
Si le meurtre du petit a été consommé donc le matin du 8 juin dernier, ce n’était seulement que le 9 juin au soir que la mère du garçon était venue se plaindre à la brigade de Gendarmerie de Sabotsy-Namehana. Avec les preuves de l’incrimination de Tantely, les gendarmes l’avaient arrêté ainsi que sa mère, la même nuit. Mais il y avait aussi les trois jeunes hommes impliqués dans l’affaire. En même temps que cela, les tentatives des gendarmes afin de rechercher les traces de la victime se sont poursuivies. Mais en vain.
 Il a alors fallu attendre quelques jours pour que la vérité sur cette affaire éclate au grand jour. Du coup, les habitants durent se rendre à l’évidence, et cela a rudement secoué la localité de Botoina à Sabotsy-Namehana, le matin du 13 juin dernier lorsque des témoins étaient venus informer la Gendarmerie locale à propos de la découverte macabre de Tafita dans les eaux de la rivière Mamba, à l’ouest du quartier de Beravina.
Lors d’un constat sous la présence du médecin légiste, il a été confirmé que le corps appartenait bel et bien à Sarobidy. Le médecin certifie que son décès devait remonter à deux jours à la suite de sévices et coups. Les blessures observées sur la victime l’attestaient.
Du coup, cette triste constatation a provoqué la colère des villageois de Botoina et de Beravina et les a poussés à réclamer les têtes de Tantely et de ses complices, qui ont été en garde à vue dans le bureau de la Gendarmerie. Malgré un risque réel d’un sérieux dérapage, les gendarmes ont toutefois réussi à contrôler la situation. Toutefois, une partie de cette foule de mécontents s’est ruée vers le domicile du suspect pour y mettre le feu sur deux véhicules utilitaires lui appartenant.
Franck R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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