Publié dans Société

Hausse du tarif des taxis-be - Une divergence d'opinions entre les présidents de coopératives

Publié le lundi, 04 juillet 2022

Aucune hausse des frais de transport pour le moment. D'après la réunion des transporteurs qui s'est tenue la semaine dernière, la hausse du tarif à 1.000 ariary pour les bus est opérationnelle à compter de ce jour, c'est à dire dès la sortie des nouveaux prix à la pompe, qu'ils ont cru être appliqués au début de ce mois de juillet. Cependant, les prix du carburant n'ont pas changé pour le moment. Face à cette situation, les transporteurs ont effectué une nouvelle déclaration, hier.

Selon le vice-président de l'Union des coopératives de transport urbain (UCTU), Jean Louis Emile Rakotonirina, la hausse ne sera pas encore effective. Le tarif est donc maintenu à 500 ariary. « Nous attendons une réunion avec le ministère de tutelle pour obtenir un compromis », soutient-il. En effet, selon le statut régissant le transport en commun dans le pays, la hausse des frais du transport nécessite le consentement du ministère des Transports et de la Météorologie ainsi que de l'Agence des transports terrestres (ATT), assorti d'un avertissement d'au moins quinze jours. A entendre dire certains transporteurs, ils réclament des subventions comme auparavant. En effet, à la fin de l'année 2016 jusqu'en avril 2017, ils ont bénéficié d'une compensation estimée à une dizaine de milliards d'ariary.

De son côté, l'association « Fitaterana mendrika an'Antananarivo » (FMA) n'a pas encore émis son avis face à cette hausse des frais de transport, de même que l'Union des coopératives de transports suburbains (UCTS) depuis ces déclarations successives de l'UCTU.

En rappel, le président de l'UCTU, Lova Randrianantoandro, a annoncé la semaine dernière l'augmentation du prix du ticket de bus à 1.000 ariary. Selon ce dernier, les transporteurs sont confrontés à plusieurs difficultés, outre la hausse des prix du carburant. « Les frais des formalités administratives comme l'assurance, la visite technique ainsi que les patentes ont subi une hausse, autant que les matériels nécessaires pour l'entretien des véhicules et les pièces détachées », a-t-il argumenté.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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