Publié dans Société

Accès à l’information - Des influenceurs positifs mobilisés !

Publié le lundi, 11 juillet 2022

Une dizaine d'influenceurs et blogueurs ainsi que des membres de la société civile ont participé à un atelier de formation dispensée par les ONG Ivorary et Tolotsoa, hier à Anosy. L'événement entre dans le cadre du projet "GoudMada" mis en œuvre par l'UNESCO sur un financement du Fonds pour la consolidation de la paix (PBF). La loi sur à l’accès à l’information, la lutte anti-corruption et celle contre les fausses nouvelles ont fait partie des thèmes abordés à l’occasion. 

« Les influenceurs et bloggeurs touchent un maximum de personnes avec ce qu’ils publient sur les réseaux sociaux », avance Hery Rason, directeur exécutif de l’ONG Ivorary. Ainsi, ils peuvent contribuer à l’accès à l’information pour le public, depuis leurs communautés. « Les informations véhiculées sur les réseaux sociaux ne sont pas forcément vraies. Les influenceurs peuvent confirmer ou démentir les faits s’ils disposent des informations adéquates », ajoute notre source.

L’objectif de l’atelier de formation étant d’avoir des influenceurs positifs mobilisés sur le droit à l’information. En fait, les citoyens ne sont pas forcément contraints de demander aux gouvernants les informations dont ils ont besoin. Ces informations à caractère public devraient être accessibles gratuitement et en toute transparence. 

 « Etre influenceur à Madagascar nécessite de la prudence sur ce qu’on dit ou publie sur les réseaux sociaux. Ceci d’autant plus que l’accès à l’information reste limité dans le pays. L’Etat a une très grande responsabilité pour en faciliter l’accès », nous confie Fenohasina, parmi ceux qui ont participé à l’atelier d’hier. « Certaines informations sont faussées. Il faudrait connaître ce que les citoyens veulent entendre ou savoir, avant de répondre à leurs attentes à travers nos publications », ajoute le jeune créateur digital, ayant plus de 82.000 abonnés sur Facebook. Notons que la protection des défenseurs des droits humains et des lanceurs d’alerte a également été au centre des discussions.

Patricia R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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