Publié dans Société

Maintien des frais à 600 ariary - Retrait de licence contre les taxis-be récalcitrants

Publié le lundi, 18 juillet 2022

Le tarif de 600 ariary exigé. « Le Président de la République, Andry Rajoelina, a déclaré que le tarif de taxis-be est fixé à 600 ariary pour les coopératives œuvrant dans la zone urbaine. Des discussions ont été entamées pour limiter la hausse des frais de transport et un accord a été accepté par tous », dixit le directeur des transports et de la mobilité urbaine, le commissaire Ainanirina Albert Estelle, lors d'une déclaration faite hier au Commissariat central sis à Tsaralalàna.

Dans le cas contraire, les coopératives récalcitrantes seront sanctionnées. La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) ira jusqu'au retrait des licences d'exploitation ainsi que la mise en fourrière des véhicules. Toutes les coopératives qui appliquent d'autres tarifs supérieurs à 600 ariary sont déjà repérées et surveillées de près. Un ultimatum de trois jours, c'est-à-dire, jusqu'à jeudi leur est octroyé pour qu'elles reviennent sur leur décision. Après ce délai, aucune tolérance n'est plus permise pour les contrevenants. Le tarif à 600 ariary devra être affiché dans chaque bus. 

Seulement quelques jours après cette déclaration du Chef de l'Etat, la plupart des coopératives de transport urbain ont pris une décision unilatérale. Elles ont appliqué des tarifs au-delà du prix convenu. Face à cette situation, la CUA en tant que premier responsable de la ville, a effectué un rappel à l'ordre à l'encontre des  transporteurs. « Des discussions ont été menées avec tous les entités concernées sur la hausse de prix du carburant et les impacts de celle-ci sur la population, y compris sur les activités des transporteurs. Un accord en est sorti sur l'augmentation à 600 ariary, et pas plus. Cet accord doit être respecté. Et ceci est indiscutable », poursuit-il. Ainsi, la Commune urbaine d'Antananarivo tient à rappeler que le transport public est un service public avant tout.

En rappel, au lendemain de la déclaration du Président de la République, certains taxis-be ont refusé de transporter les passagers, tandis que d'autres ont boudé les arrêts-bus et ont roulé sans passager. Et le jour suivant, ils ont annoncé de nouveaux tarifs à 700 ou 800 ariary. Une décision unilatérale que même les dirigeants de l'Union des coopératives de transport urbain (UCTU) ne comprennent pas.

Anatra R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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