Publié dans Société

Insécurité alimentaire - Plus de 86.000 personnes touchées

Publié le lundi, 25 juillet 2022


Quatre Districts continuent d’être gravement affectés par l’insécurité alimentaire aiguë, notamment Amboasary-Atsimo, Ambovombe-Androy, Tsihombe et Ampanihy, lesquels se trouvaient en situation d’urgence (phase 4 de l’IPC) jusqu’en fin décembre 2021. Environ 1,64 million de personnes (37 % de la population analysée) sont actuellement en insécurité alimentaire aiguë élevée, dont plus de 400.000 (9 % de la population analysée) en phase 4 de l’IPC. Ces personnes en situation d’urgence sont au nombre de 86.304 parmi les 431.522 analysées. Autrement dit, 20 % de la population sont atteints par l’insécurité alimentaire.
Dans le District d'Ampanihy, le nombre d'enfants de moins de 5 ans est de 66.951. Le nombre d’enfants  âgés de 6 à 59 mois ayant besoin de traitement est de 40.171, selon l'indice de poids-pour-taille (P/T) en score. Ces enfants souffrent d’une malnutrition aiguë globale (MAG). Le nombre de ceux atteints de malnutrition aiguë modérée (MAM) s’élève à 30.530. Quant aux enfants victimes de malnutrition aiguë sévère (MAS), ils sont au nombre de 9.641.
Plus 420 ménages composés de 2.100 personnes sont soutenus par la plate-forme de société civile HINA à travers une distribution d’aide alimentaire financée par l’Organisme sans but lucratif « Global Giving ». Ladite plate-forme a eu l’occasion de contribuer de manière ponctuelle à la réponse au « kere » dans la Région du grand Sud de Madagascar, notamment dans le District d’Ampanihy, Région d’Atsimo-Andrefana.
La plateforme HINA, en collaboration avec les parties prenantes, a réalisé une distribution de vivres dans trois Fokontany, notamment à Agnene, Vohitany et Behavandra III, dans la Commune rurale d’Ankiliabo. Ces 420 ménages ont bénéficié de 9 tonnes d’aide alimentaire. Cette mission consiste à soutenir et renforcer la résilience des ménages vulnérables touchés par le « kere », et ce avant qu’ils entament la période de soudure.
Recueillis par Elias Fanomezantsoa


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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