Publié dans Société

Maisons de la communication et de la culture - Les espaces « presse » opérationnels !

Publié le mardi, 26 juillet 2022

Dédiée pour les professionnels des médias. Chaque Maison de la communication et de la culture (MCC) dispose d’un espace « presse ». Celle-ci se compose d’une salle de conférence, d’une salle informatique, d’un espace de documentation ainsi que d’un bureau pour la branche locale de l’Ordre des journalistes de Madagascar. Les journalistes peuvent y suivre des formations, faire des recoupements, travailler, etc. L’accès aux infrastructures équipées et à la connexion Internet y est gratuit, d’après Fetraniaina Rakotondrasoava, directeur général de la Communication auprès du ministère de tutelle.

« Cet espace "presse" s’avère indispensable pour nos regroupements et partage d’expériences. Les journalistes peuvent facilement faire la rédaction d’articles et leur montage. En fait, nous avons demandé ce genre d’espace à un partenaire auparavant, mais la fin de son projet ne l’a pas permis. Son existence auprès de la MCC concrétise nos besoins », s’exprime Perle Ratsimbazafy, journaliste au sein d’une station radio privée à Fianarantsoa. Six Maisons de la communication et de la culture sont actuellement opérationnelles. Elles sont localisées à Antsiranana, Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa, Antsirabe et Ambatondrazaka. Huit autres seront inaugurées cette année. Trois nouvelles infrastructures de ce genre seront aussi construites 

à Ihosy, Antsohihy et Maroantsetra.

Des équipements remis par l’UNESCO

Indispensables pour les reportages sur terrain. Chaque espace « presse » auprès de la MCC va être équipé d’un appareil photo professionnel, un dictaphone, un box Internet, un stabilisateur ainsi que 25 gilets. A cela s’ajoute un onduleur pour compléter le kit de visioconférence livré auparavant. Ces équipements ont été remis au ministère de tutelle par l’UNESCO, dans le cadre du projet « appui à la gouvernance démocratique à Madagascar » (GOUDMADA), financé par le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF). « Chaque jour, nous suivons les informations avec intérêt, que ce soit à travers les médias traditionnels ou ceux en ligne et ceci, grâce aux efforts des journalistes. Nous constatons à quel point ces informations sont vitales pour la paix, le développement et le respect des droits humains », a avancé Julie Rakotoson, coordinatrice de l’antenne UNESCO dans le pays. C’était lors de la remise officielle des équipements aux responsables du ministère, le 9 juin dernier à Anosy. Les espaces « presse » auprès des MCC des grandes villes, à savoir Antsiranana, Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa et Toliara en sont les bénéficiaires. Après Mahajanga, le dispatching des équipements s’enchaînera à Antsiranana.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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