Publié dans Société

Développement des compétences numériques - L’appétence des jeunes malagasy constatée !

Publié le mercredi, 14 septembre 2022

Emplois du présent et de l’avenir. Les métiers du numérique commencent à se développer à Madagascar. Les offres des entreprises tendent dans ce domaine, si l’on tient compte du nombre des recrutements dans le domaine. Pour leur part, davantage de jeunes se ruent dans les formations y afférentes. « Les jeunes malagasy ont une appétence, une vraie volonté d’apprendre les métiers du numérique », confirme Matina Razafimahefa, fondatrice et CEO de « Sayna ».

« Les métiers du numérique sont larges et requièrent une bonne base, des compétences », ajoute cette jeune entrepreneure. D’ailleurs, le module « culture numérique » au sein de cette école en ligne en parle afin que les jeunes puissent avoir une vision globale des métiers et en choix ceux qu’ils souhaitent. 

Frédéric Debord, directeur général d’Orange Madagascar, et la fondatrice de SAYNA ont signé, hier à Ankorondrano, 2 conventions de partenariat qui renforcent leurs engagements communs dans le développement des compétences numériques de la jeunesse malagasy. Les partenariats portent sur les volets de la formation et de l’insertion professionnelle. Le premier va permettre aux jeunes formés au sein des 2 entités de bénéficier des formations et ressources de chaque partenaire. Le second partenariat permettra aux jeunes formés chez Orange digital center (ODC) de se professionnaliser chez Sayna. Ils pourront ainsi bénéficier d’une première expérience professionnalisante rémunérée et riche en enseignements pratiques, en attendant de trouver un premier emploi. 

Pour information, ODC est déployé depuis octobre 2021 avec la volonté de réunir dans un même lieu, l’ensemble des programmes allant de la formation au numérique en passant par l’accompagnement de projets technologiques, jusqu’à l’accélération des start-ups. Quant à Sayna, elle propose depuis 5 ans une plateforme de formation en ligne, pour rendre accessible l’éducation numérique de base et professionnalisante, sous la forme d'un parcours autonome et continu.

P.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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