Publié dans Société

Réhabilitation des digues - Un millier de personnes compensées

Publié le jeudi, 27 octobre 2022



A achever jusqu’à la fin de ce mois d’octobre. Les 174 personnes affectées par le projet (PAPS) de la réhabilitation des digues de l’Ikopa et du Sisaony seront compensées d’ici le début de la semaine prochaine. 944 PAPS ont déjà reçu leur part de compensation depuis le moi de mai de cette année. Au total, 1.118 personnes affectées bénéficieront d’une compensation. Elles se composent notamment de lessiveuses et de briquetiers, lesquels ont dû suspendre provisoirement et déplacer leurs activités économiques. Celles-ci se déroulent au bord des rivières d’Ikopa et de Sisaony, dont les berges font l’objet de travaux de réhabilitation. Toutefois, les travaux n’incluent aucun déplacement d’habitation ou d’entreprises. « Une enquête socioéconomique menée auprès des ménages et entreprises a été réalisée pendant 3 mois en 2018 pour analyser les enjeux sociaux au niveau des zones touchées. La liste des PAPS à compenser a été sortie à l’issue de cette enquête. Ceci d’autant plus que la déclaration d’utilité publique était sortie le 27 mars 2020 », rappelle Haja Rasolofojaona, coordonnateur général du Projet de développement urbain intégré et de résilience (PRODUIR).
Le confortement des berges au niveau des digues d’Ikopa et de Sisaony fait partie des chantiers phares dudit projet, dont la mise en œuvre est financée par la Banque mondiale. En fait, les digues ont été construites il y a plus de 50 ans sur le long des principales rivières d’Antananarivo afin d’assurer une protection contre les inondations. Pourtant, nombreuses d’entre elles se trouvent actuellement en mauvais état, avec des brèches produites pendant presque tous les épisodes d’inondation récents. Les travaux de leur réhabilitation s’avèrent ainsi indispensables. Pour la rive gauche de l’Ikopa, les travaux menés par l’entreprise Colas consistent en la reconstitution de la berge sur trois tronçons, au confortement d’une zone d’infiltration au travers le corps de la digue, ainsi qu’en la réhabilitation des ouvrages hydrauliques présents sur le linéaire concerné. Pour la rive droite, les tâches concernent la mise en œuvre de compléments d’enrochements en talus et en pied de berge, la réfection et le lissage de la crête ainsi que l’aménagement des passages pour piéton transversaux et des quais de stockage de matériaux. Les travaux se penchent sur la reconstruction du talus sur deux zones affaissées, la sécurisation des têtes d’un siphon traversant le lit de la rivière et l’aménagement par adjonction de vannes d’un ouvrage hydraulique existant sous la RN1 (Ampitatafika), pour la rive gauche de la Sisaony. Les travaux entrepris auprès des deux premières tronçons sur la rive gauche de l’Ikopa seront bouclés cette année, tandis que ceux sur la rive gauche ou encore ceux de la Sisaony s’enchaînent…

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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