Publié dans Société

Lutte contre les inondations - La 5ème station de pompage de la Capitale inaugurée

Publié le mardi, 08 novembre 2022


Une capacité de pompage de 2.400 m3/heure avec une puissance de 275 kilovoltampères (kVA) du groupe électrogène. Les travaux de la première phase du Programme intégré d’assainissement d’Antananarivo (PIAA) ont été réceptionnés en mai 2022. Pour marquer cet événement, la station de pompage de 67 Ha a été inaugurée hier. Cette station de pompage améliore le fonctionnement du système d’évacuation des eaux usées venant des habitations des 67 Ha ainsi que le périmètre des stations de pompage d’Ambodin’Isotry et d’Ampefiloha. C’est la 5ème station de pompage d’Antananarivo, réhabilitée dans le cadre du projet. Ces  infrastructures permettent de diminuer la durée d’évacuation d’eau pendant la saison des pluies.
Le PIAA a fait également un don de matériels d’intervention, entre autres des engins, camions, outils, pick-up pour la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), la Société municipale d’hygiène (SMA) et l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA).
Les agglomérations d’Antananarivo sont composées de la CUA et de 37 autres Communes  périphériques. Elles abritent une population estimée à 1.320.915 habitants (statistique de 2011) avec un taux de croissance urbaine de 4,5 %. Face à cette forte croissance  de la population, les infrastructures ne sont plus suffisantes pour lutter contre les inondations, tandis que d’autres souffrent d’un manque entretien, selon le ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers, Pierre Holder Ramaholimasy. Effectivement, dans les agglomérations de la Capitale, les zones basses sont très exposées à la montée des eaux. Par ailleurs, l’absence d’un assainissement efficace des eaux usées et les lacunes au niveau de la collecte des ordures ménagères aggravent la situation en période d’inondation. Tout cela génère des conditions insalubres entraînant des maladies infectieuses, hydriques et épidémiques. Afin de faire face aux inondations, le PIAA a été ainsi conçu.
En rappel, la première phase du PIAA a été lancée en 2017 afin d’améliorer au plus vite la situation des populations défavorisées vivant dans les bas-quartiers de la ville. Les  travaux  concernent la  prise en main de la ville en matière de curage du drain principal d’Andriantany ainsi que la rénovation des vannes  d’équilibre. Il s’agit de la réhabilitation de 5 stations de  pompage, à savoir celle d’Isotry, Anatihazo, Ampefiloha, Ambodin’Isotry et 67 Ha. Les  travaux de la deuxième phase ont débuté en 2021. Ceux-ci concernent le confortement et l’embellissement des berges d’Ankadimbahoaka et d’Ankorondrano, la construction d’une chambre des vannes à Ankadimbahoaka, la réhabilitation des caniveaux tributaires du canal d’Andriantany.
Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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