Publié dans Société

Série d’accidents sur la RN1 - Deux personnes meurent tragiquement

Publié le lundi, 05 décembre 2022

Alors que de fortes pluies s’abattaient sur la Capitale, la RN1 menant à l’Ouest avait été le théâtre d’une série de drames liés aux accidents de la circulation, dimanche soir dernier. Ces accidents ont coûté la vie à deux personnes, souvent dans des circonstances dramatiques, et dans deux endroits différents. A commencer par celui survenu du côté d’Ambodisaha, dans la Commune d’Ambatomirahavavy. L’accident impliquait un minibus Mercedes-benz 307 de la ligne 138, qui faisait du spécial et qui transportait des membres d'une famille. 

Arrivé au niveau de cette localité bordant la RN1, le minibus a alors fait une sortie de route, avant de terminer sa course folle sur le bas-côté gauche de la chaussée, en se renversant presque. Résultat : une passagère, qui est encore dans la fleur de l’âge et son enfant de 2 ans furent blessés, la maman ayant été la plus sérieusement touchée. En état d’urgence, tous les deux ont été évacués d’urgence à l’HJRA Ampefiloha où ils ont reçu les premiers soins. Malheureusement pour la jeune mère, elle n’a pas tenu le coup. vers 1h du matin lundi dernier, elle a succombé des suites de ses graves blessures, et ce, après les ultimes tentatives des médecins pour la maintenir en vie. Une rupture du cou, entre autres causes, serait à l’origine de son décès.

Un excès de vitesse serait à l’origine de cet accident de taxi-brousse, l’énième du genre à se produire, spécialement sur cet axe. De plus, il pleuvait des cordes au moment du drame. A un moment donné, le chauffeur a alors perdu le contrôle, avec le résultat que l’on connaît. Mais le choc fut terrible, il est curieux que ce soient cette jeune maman et son enfant qui furent les seuls à être les victimes à bord de ce taxi-brousse venant du Bongolava, du moins selon la Gendarmerie.

Circonstances floues

Mais quelques heures avant cela, un autre accident a également fait un mort sur le même axe, mais cette fois-ci dans la localité d’Alakamisy-Fenoarivo. Le drame a impliqué une voiture de plaisir et une moto. C’est le pilote du deux-roues qui a payé le plus lourd tribut à cet accident. Il aurait succombé sur le coup, après qu’il a fait une terrible chute au fond d’un fossé, du moins selon une source hospitalière. Mais là, la Gendarmerie n’a pas confirmé. Et même jusqu’au moment où l’on parle, une grand flou persiste encore pour tenter de trouver la lumière sur les circonstances exactes de l’accident.

Un grand flou puisqu’on ignore si la moto était entrée en collision avec cette voiture au point que l’impact aurait fait éjecter le motocycliste, un homme encore jeune dans ce trou. « Nous ne pouvons pas vous confirmer encore s’il s’agissait d’une collision ou d’une tout autre circonstance pour l’expliquer. D’ailleurs, c’est justement sur ces différents points obscurs que nous cherchons à éclairer », confirme une source auprès de la brigade de Gendarmerie de Fenoarivo en charge de l’enquête sur cette affaire. Cependant, il existe une certitude : le conducteur du véhicule en cause a été placé en garde à vue à ladite brigade de Gendarmerie.

Pour revenir sur le cas du motard victime, il ne présentait aucune trace visible de blessure, du moins en apparence, selon une source. Il aurait donc souffert d’un sévère hématome interne à cause de l’extrême violence du choc. Sa dépouille avait été transportée à la morgue de l’hôpital d’Ampefiloha où sa famille était déjà venue l’y récupérer depuis.

 

Franck R. 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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