Publié dans Société

Kidnapping - La jeune étudiante d’Ankatso retrouvée mais...

Publié le vendredi, 13 janvier 2023


Depuis lundi matin dernier, on a perdu la trace d'une jeune étudiante en lettres de la faculté d'Ankatso, et qui loge à la cité universitaire du campus portant le même nom. La thèse d’un kidnapping semblait alors être la plus plausible. Mais alors que ses proches et ses amis ont commencé vraiment  à paniquer, pour ne pas dire perdre espoir, l’affaire a connu un rebondissement. C’est que la jeune femme a été finalement retrouvée. Vers 18h jeudi dernier, des informateurs ont alors signalé à sa famille que la victime a été repérée du côté du By-pass. Mais elle était dans un tel état qu’il a fallu immédiatement la transporter d’urgence à l’hôpital. En effet, le kidnapping est confirmé en ce sens que la victime, comme le cas des autres jeunes femmes enlevées dans la capitale, il y a quelques mois de cela, semblait avoir été droguée. « Elle n’allait pas bien du tout, du moins du point de vue psychique et moral. Elle paraît n’avoir toujours pas retrouvé ses esprits si bien qu’il était impossible de glaner le moindre renseignement sur ce qui lui était arrivé », a expliqué un cousin de la jeune femme.
Pour l’heure, rien n’a donc rien filtré de l’enquête pour tenter de savoir ce qui a pu bien se passer. Pourtant, il existe un brin d’espoir pour trouver la lumière sur cette affaire. De source auprès de la famille de la victime, la brigade criminelle serait déjà sur une piste. Ce qui laisse supposer que la vérité sur cette affaire sera connue d’ici quelques temps, et que les ravisseurs de l’étudiante seront bientôt démasqués.

En attendant, retraçons brièvement les faits. Lundi dernier, deux inconnus auraient pris un rendez-vous avec la jeune femme pour une affaire obscure.  Car il y a de quoi alarmer ses proches par le fait qu’ il n'est pas dans l'habitude de la victime de ne pas rentrer au campus, même pas pour une seule nuit.   En effet, les deux inconnus accusés de l'avoir kidnappée lui ont demandé 200 000 ariary. "Comme nous avions senti qu'il s'agissait d'une arnaque, nous n'avons pas payé", renchérit son cousin. 
 La soeur cadette de la victime a affirmé que son aînée aurait parlé de ce rendez-vous avec ses deux inconnus. Et que la victime a quitté son logement à la cité universitaire vers 10h du matin, lundi dernier. Ensuite, cette dernière était repartie vers 13h Et pas les mains vides. Elle a emporté son ordinateur et son téléphone. Une demi-heure plus tard, la victime a appelé sa cadette lui demandant 200 000 ariary sous prétexte pour ouvrir un compte. Mais le ton de la jeune femme était dur..Il trahissait une nervosité et une irritation non feinte. Lorsque sa soeur a voulu savoir où pouvait bien se trouver la concernée, cette dernière a affirmé se trouver à l'Assemblée nationale. Du coup, tout s'est compliqué. Car à la surprise de sa soeur cadette, c'était cette fois-ci l'inconnu qui est sorti avec l'étudiante qui était à l'appareil. L'homme a réitéré comme quoi il faut payer les 200 000 ar pour l'ouverture de ce compte car cela permettrait de l'augmenter jusqu'à 2 millions ariary. Puis, plus rien. A l'autre bout de la ligne, l'inconnu a simplement raccroché.  Ce sont les collègues de la cité universitaires de la victime, ont déclaré l'avoir vue sortir avec les deux inconnus. 
Franck R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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