Publié dans Société

Education de base - Délivrance d'un certificat avant le CEPE

Publié le vendredi, 10 février 2023

Il a été prouvé et affirmé maintes fois que l'apprentissage dès le plus jeune âge définit la réussite scolaire d'un enfant. En effet, si des failles apparaissent dès les études primaires, il serait très difficile de réajuster la scolarisation d'un enfant plus tard. C'est dans cette optique de renforcer la capacité des enfants dès le début de leur cursus scolaire que l'Etat a réaffirmé sa volonté de raffermir la connaissance des élèves. Ainsi, avec la promulgation de la Loi sur l'orientation générale de l'éducation, le 30 janvier dernier, le rallongement de l'éducation de base pourrait être mis en marche. Dans le cas concret, il s'agit d'ajouter simplement une année au précédent parcours.

Selon le secrétaire général du ministère de l'Education nationale (MEN), Rabenandrasana Théophile qui a tenu à clarifier la situation lors d'un point de presse, « dans ce nouveau texte, il y aura en tout trois sous-cycles (SC) dans le parcours scolaire du premier cycle. On aura 3 années dans chaque sous-cycle, à savoir le SCI (T1, T2, T3), le SCII (T4, T5, T6) et le SCIII (T7, T8, T9). Une évaluation sera faite à chaque fin de SC et ils seront tous sanctionnés par des certificats. Cela permet de mieux recadrer les lacunes des élèves et d'y remédier plus rapidement ».

Il a ajouté que « le premier diplôme majeur sera aussi donné en fin du SCII. Actuellement, c'est le CEPE, mais il est clair que son appellation pourrait n'être plus la même vu qu'un certificat a été déjà attribué en SCI pendant les 3 premières années. Le nouveau programme ne sera appliqué en classe de T1 qu'en 2024. Ce qui veut dire qu'à partir de ce nouveau départ et quand la classe de T6 existera, le CEPE sera enfin obtenu après 6 ans d'études ».

Cette loi malagasy sera mise en œuvre progressivement vu que c'est un grand chantier. Cela nécessite une coopération étroite des 3 départements concernés. Le MEN a déjà un agenda, mais celui-ci devra être confronté avec celui des autres ministères.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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