Publié dans Société

Protection de l'environnement et développement social - Un show-room et un central solaire à Ramena

Publié le dimanche, 12 février 2023

L'aire protégée d'Ambohitr'Antsingy ou la Montagne des Français d'Antsiranana est parmi les sites touristiques les plus visités à Madagascar. Afin de préserver cette aire protégée contre les dégradations, les localités environnantes ont reçu l'appui du ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD) afin de les aider à ne plus être dépendantes des ressources auprès de ce site.

La protection de l'environnement commence par l'assistance des communautés qui vivent autour des aires protégées. En améliorant leur revenu financier, elles délaissent petit à petit l'exploitation illicite des forêts. « Protéger la nature, c'est aussi prendre en compte le bien-être des habitants pour pouvoir faire une sensibilisation effective à leur endroit », a affirmé la ministre de l'Environnement, Vina Marie-Orléa.

Comme l'artisanat et le tourisme font partie des activités majeures de cette Région, un show-room permettant d'exposer les produits artisanaux des habitants de la Commune de Ramena a été inauguré ce week-end. En outre, un parc solaire permettant de subvenir aux besoins en électricité de la commune a été également installé. 70 ménages du Fokontany d'Andavakoera sont directement branchés à la centrale.

« Le site d'Ambohitr'Antsingy est célèbre à travers le monde. C'est une fierté pour notre pays. Ce genre d'initiative contribue directement à sa protection. Il s'avère que la population doit trouver les moyens pour se nourrir et gagner de l'argent. Le show-room sera une vitrine qui va mettre en avant les produits locaux et améliorer ainsi le revenu des ménages. Développer le tourisme, protéger l'environnement et améliorer les conditions de vie des habitants, tels sont les apports de ces nouvelles infrastructures pour la Commune de Ramena », ajoute la ministre. 

Ces deux infrastructures sont les fruits de la coopération du MEDD et ont été offertes par le projet BIOCOM, œuvrant dans la conservation de la biodiversité. Les deux bâtiments ont été construits grâce au financement de la Corée du Sud à travers le programme KOICA, et c'est l'UNESCO, en partenariat avec le MEDD et l'association SAGE, qui est chargé de la mise en œuvre des projets à Madagascar.

De son côté, l'ambassadeur de la Corée du Sud à Madagascar, Son Yongho a confié que « le projet BIOCOM combine la protection du patrimoine, le développement socio-économique et la préservation des ressources naturelles. Il s'agit de proposer des actions visant à offrir à la communauté locale l'opportunité de croissance, et ce grâce à l'accès à l'énergie renouvelable pour les habitants des villages autour du site de la Montagne des Français ».

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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