Publié dans Société

Protection des zones humides - Une journée dédiée à la conservation

Publié le vendredi, 17 février 2023

Il est temps de restaurer les zones humides. L’ONG « C3 Madagascar », en partenariat avec « MNP Montagne d’Ambre », avec le soutien de « TUSK Trust » et de l’Union européenne à Madagascar, n’a pas oublié de marquer la Journée mondiale des zones humides avec ce slogan. Une journée dédiée à la conservation de ces zones, vitales pour l’humanité. Des sensibilisations et un reboisement ont eu lieu dans le parc national Montagne d’Ambre, le 2 février dernier, avec la participation de 62 « Juniors Ecoguards ». Une occasion pour ces derniers de découvrir le parc et de participer à sa reforestation. Après l’exploration de cette aire protégée, une session de sensibilisation des élèves sur les zones humides, leur importance et les menaces, a été menée. La journée s’est conclue par un quizz durant lequel ceux qui ont pu répondre à des questions relatives aux zones humides ont gagné des fournitures scolaires.

Une zone humide est une surface de terre qui est soit couverte d'eau, soit saturée d'eau durant au moins une partie de l'année, avec une profondeur variée. L'eau de mer peut également créer des zones humides, notamment dans les zones côtières soumises à de fortes marées comme les forêts de mangroves. Les zones humides stockent environ 30 % de tout le dioxyde de carbone terrestre bien qu’elles ne représentent que 3 % de la surface terrestre. A l’intérieur des terres, elles ont la capacité d’absorber jusqu’à 6 millions de litres d'eau de crue. Ces zones offrent des moyens de subsistance et de nourriture à plus d’un milliard de personnes. Pourtant, elles sont détruites trois fois plus vite que les forêts. Ainsi, de nombreuses espèces peuplant ces zones sont menacées d’extinction, d’où l’importance de leur restauration.

 

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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