Publié dans Société

Grandes vacances 2023 - Ruée vers les gares routières

Publié le mercredi, 05 juillet 2023

Bien que l’examen du BEPC ne soit pas encore terminé, beaucoup de personnes quittent la Capitale pour rejoindre les côtes afin de prendre du bon temps. En effet, les gares routières comme celle d’Andohatapenaka ou au Fasan’ny karana sont prises d’assaut depuis lundi dernier.

« Nous, on préfère partir en vacances avant que le véritable raz-de-marée n’arrive. Dans nos calculs, on estime qu’après la fin des épreuves du BEPC, il sera très difficile de trouver des taxis-brousse ou pire, les frais vont augmenter », insinua un couple avec ses deux enfants qui étaient au Fasan’ny karana pour prendre la direction de la RN°1.

Actuellement, les frais sont sensiblement les mêmes que l’année dernière. En effet, pour aller à Mahajanga, une des destinations phares des vacanciers, le ticket coûte 50 000 ariary en général. Pour Antsirabe, le prix du ticket est de 20 000 ariary. 

Selon les responsables auprès des coopératives, l’engouement actuel des gens s’associe avec la fin de l’année scolaire, mais également la tenue de nombreuses fêtes dans les campagnes. Pour les régions nord, nord-ouest et l’est, ce sont surtout les vacanciers en quête de soleil qui quittent le froid de la Capitale et gonflent le rang des voyageurs. Puis, les destinations des hautes terres comme Fianarantsoa, Antsirabe, et le Bongolava, ce sont ceux qui vont assister à des « famadihana » ou des circoncisions qui sont les plus nombreux.  De 100 départs par jour  auparavant, la gare Maki par exemple en est entre 120 à 150 cette semaine toutes destinations confondues.

« Actuellement, le nombre des voitures suivent encore le rythme, mais on ne sait pas comment cela va évoluer la semaine prochaine. En tout cas, chez nous, on envisage déjà d’augmenter le nombre de voitures et le recrutement de chauffeurs temporaires pour rassurer les voyageurs. Une hausse du tarif n’est pas à l’ordre du jour », indiqua le guichetier de l’une des compagnies de transport à Andohatapenaka.

Les courtes destinations en vogue

En plus des villes phares comme Mahajanga, Foulpointe, Nosy Be, Morondava, Antsirabe, les voyageurs se tournent également dans les destinations à courte distance et plus proche de la nature. Cela s’explique par le fait que les destinations célèbres seront d’ici peu noires de monde alors que le but est de se relaxer et de sortir du quotidien. Il y a également ceux qui font un tour d’une semaine à la campagne.

Ainsi, les endroits comme Ranomafana, Andasibe ou Ampefy et autres sites commencent à se frayer du chemin dans l’agenda des malgaches. Cela profite également à l’essor du tourisme local.

« Nous avons décidé de partir pour quelque temps à la campagne, bien qu’il n’y ait pas d’événement familial de prévu, c’est toujours important de garder le lien avec la famille. L’objectif est aussi de minimiser les dépenses, profiter du charme rustique de la campagne et de faire redécouvrir ses racines aux enfants » raconte Julien, grossiste à Anosibe.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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