Publié dans Société

Permis et cartes grises biométriques - Reprise de la délivrance avec des vrais documents

Publié le vendredi, 24 mai 2019

Après quelques mois de suspension, la délivrance de permis de conduire et de cartes grises biométriques reprendront bientôt. Une conférence de presse été donnée, hier à Ambohidahy, pour annoncer officiellement la nouvelle. « C’est avec un réel plaisir que je vous annonce la sortie des permis de conduire et des cartes grises biométriques suivant les normes internationales. Autrement dit, les technologies de l'information, l’identification des personnes sont conformes à l’Iso/IEC 18013 :2018. Les permis de conduire sont ainsi valides à l’international, et toutes les informations de la personne le possédant seront visibles partout où elle va dans le monde entier. Exactement comme les cartes grises qui suivent également ces normes », explique le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tianarivelo Razafimahefa.

A noter que ces documents en petit format sont archi sécurisés, c’est-à-dire infalsifiables. Ils contiennent une puce électronique et une bande MRZ qui permettront de mieux lutter contre la fraude. Ils stockent également les données personnelles du titulaire imprimées sur le document, permettant ainsi à la Police d’authentifier rapidement et efficacement l’identité du titulaire. Toutes les capitales provinciales de Madagascar pourront délivrer ces permis de conduire et cartes grises biométriques. Cependant, la date du début de ladite délivrance sera prochainement connue. Deux centres seront par ailleurs installés à cet effet pour Antananarivo  dont un au Centre immatriculateur de Madagascar (CIM), à Ambohidahy et un autre dans l’Atsimondrano.

Normes internationales

« C’est une fierté pour les malagasy car nous sommes les premiers à utiliser les permis de conduire et cartes grises  dernier cri en  normes internationales. Il contient également un barre code laser qui est visible à l’œil nu et observable au toucher », continue-t-il.

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a tenu à informer que les dossiers nécessaires pour la fabrication de ces documents n’ont pas changé. Tout comme le prix qui reste à 38 000 ariary. Ceux qui ont déjà payé mais n’ont pas en main leur permis auront ainsi la chance de pouvoir en avoir en premier. Ceux qui ont déjà reçu leur « faux permis » de la vague d’avant pourront gratuitement échanger leurs documents avec les nouveaux, à partir du mois de janvier 2020. Des organisations seront mises en place et la délivrance se fera par numéro. Ainsi  les personnes, leur numéro entre les mains, n’auront plus qu’à passer récupérer leurs nouveaux permis. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a assuré qu’au moins 24 centres immatriculateurs seront installés dans tout Madagascar pour faciliter la délivrance des permis et des cartes grises. Ceci pour éviter que des longues files d’attente se forment de nouveau au niveau de ces centres de distribution. Si la personne voulant fabriquer ses documents arrive avec les dossiers complets, il aura son permis en une heure.

Corruption

Par ailleurs, ce responsable a également évoqué le sujet de la corruption. Selon lui, ce sera dans ce centre d’immatriculation que la lutte contre la corruption sera tenace. Un objectif dans le PGE qu’il compte bien atteindre puisque des enquêtes ont déjà été établies avec le Bianco notamment au niveau de la fabrication des permis et cartes grises. Un appel d’offres a été lancé pour la société qui prendra en charge la fabrication de ces documents. Après les diverses procédures et négociations, nous sommes arrivés au terme et ce sera finalement l’entreprise Hephalu, renommée mondiale en ce qui concerne les donnés biométriques qui se chargera de leur fabrication. Puisque les permis produits et délivrés dernièrement étaient des faux et que la société Cetis Madagascar, responsable de leur délivrance n’a pas respecté les normes requises pour les permis biométriques, le ministre a voulu informer que l’enquête continue et une département spéciale est déjà en charge de l’affaire. Une chose est sûre, des têtes tomberont et les responsables finiront par payer puisque ce Gouvernement n’est pas du genre à accepter facilement la corruption. 

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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