Publié dans Société

RN2 - Les cambrioleurs de poids-lourds pris en photos

Publié le vendredi, 24 mai 2019

A part les accidents de la circulation qui l’endeuillent souvent, la RN2 qui relie la Capitale et l’Est du pays se caractérise par l’insécurité. Celle-ci se traduit par le cambriolage des camions porte-conteneurs qui l’empruntent. Récemment, les bandits semblent ne plus faire grand cas des usagers et notamment des Forces de l’ordre pour agir en plein jour, en grimpant délibérément sur les mastodontes afin de dévaliser les conteneurs.

 

Cette absence totale de crainte, encore moins de honte chez les assaillants,  a fait que certains d’entre eux se sont fait photographier par l’occupant d’une voiture particulière alors que les suspects étaient encore dans le feu de l’action. D’ailleurs, la photo d’illustration de notre article montre bien les agissements des suspects. L’on voit parfaitement sur cette photo que deux d’entre eux, lesquels sont agrippés à l’arrière du camion, tentent bien de forcer le système de verrouillage du conteneur en manipulant le mécanisme. Quant aux autres qui font également partie de la bande, leur rôle consiste à les accompagner en vélos, faisant croire à première vue qu’ils s’amusent à s’accrocher au camion pour ménager leurs efforts de pédaler.

Or, on ne se trompe guère sur la finalité des suspects. Notre source d’information de la Région martèle bien que ces derniers ont profité à ce que le poids-lourd ne puisse rouler qu’à faible allure pour attaquer une côte, ou bien en roulant sur une portion de route pleine d’ornières pour passer à l’action. « Il existe des points où ces bandits commettent leurs forfaits. Ils connaissent par cœur les bords de chaussée par où ils peuvent larguer le butin. Lorsque ce dernier est plus imposant, ils cherchent un moyen pour pouvoir les récupérer, et ensuite les acheminer discrètement dans le village le plus proche », commente notre source.

De plus, des chauffeurs routiers de la RN2 apportent leur témoignage comme quoi certains d’entre eux ont été déjà les cibles de ces voleurs même en plein jour même si généralement, les voleurs attendent la nuit pour agir. Les camionneurs tirent donc la sonnette d’alarme à l’endroit des Forces de l’ordre pour qu’elles mettent en place un dispositif plus puissant dans les points considérés comme les plus noirs de cette route nationale.

F.R./Kamy

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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