Publié dans Société

Enseignants-chercheurs - chercheurs enseignants - Un millier de demandes en suspens

Publié le mardi, 16 juillet 2019

2584. Tel est l’effectif des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants recensés à Madagascar. Les premiers travaillent auprès des universités et instituts supérieurs, tandis que les seconds s’exercent auprès des centres nationaux de recherche. La majorité d’entre eux exercent à Antananarivo, selon les informations recueillies auprès du SECES (Syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants de l’enseignement supérieur). Cette statistique est largement insuffisante par rapport aux besoins. « Contrairement aux informations véhiculées, la relève existe dans le domaine de l’enseignement supérieur. Le problème réside dans la suspension du recrutement et du reclassement, ces dernières années. La preuve, plus de 1 250 demandes d’assistants et assistants de recherche ainsi que 250 autres de Maîtres de conférences ou Maîtres de recherche ont été reçues mais restent en suspens jusqu’ici », informe le Pr Sammy Grégoire Ravelonirina, président du SECES section Antananarivo. Avec le gel du recrutement, la majorité de ces diplômés de l’enseignement supérieur travaillent comme vacataires.


En attente  de reclassement
Sur les 2584 enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants recensés, 1 203 d’entre eux sont des assistants ou assistants de recherche, titulaires d’un diplôme de Master II ou DEA. Les maîtres de conférences ou maîtres de recherche, ayant leur Doctorat, se chiffrent à 844. A cela s’ajoutent les directeurs associés et directeurs associés de recherche, disposant d’une  HDR (Habilitation à diriger des recherches) au nombre de 241 ainsi que les 296 professeurs titulaires et directeurs de recherche. Ils sont les hauts gradés de l’enseignement supérieur, ayant effectué d’autres travaux ou des encadrements considérables. La plupart d’entre eux attendent leur reclassement, lequel reste suspendu depuis 2017. « Normalement, le reclassement devrait se faire régulièrement, selon l’effectivité des thèses, HDR ou agrégation des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants. Les universités ou centres de recherche où ils travaillent devraient boucler les demandes vers la fin mai afin qu’elles arrivent auprès du ministère des Finances en juin et étudiées dans la loi de Finances initiale (LFI) ou celle rectificative (LFR) », explique notre source auprès du SECES Antananarivo. Entre 2016 et avril 2019, l’on enregistre 110 demandes de reclassement.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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