Publié dans Société

Ligne G - Grogne des usagers

Publié le lundi, 22 juillet 2019

Rien ne va plus ! Les usagers de la ligne G « Kofiamo » reliant Anosy, Vontovorona, Ambatomirahavavy, Imerintsiatosika et Antsahadinta se plaignent de la mauvaise qualité des services offerts par les transporteurs, outre l’état piteux des véhicules. D’après leurs propos, les transporteurs font ce que bon leur semble, comme l’augmentation du tarif à partir de 17h, le demi-parcours, sans parler des insultes et mauvais traitement à l’endroit des passagers. «  A partir de cette heure-là, les receveurs n’acceptent plus le demi-tarif. Ils nous obligent à payer 1 000 ariary au lieu de 700 ariary durant la journée, même pour quelques arrêts seulement, outre une longue attente atteignant jusqu’à trois heures durant la soirée », avance un père de famille habitant à Vontovorona. Or, bon nombre d’entre eux ne veulent pas transporter les voyageurs  jusqu’au terminus, même avec ce tarif. « Même s’il est tard, nous sommes contraints de poursuivre notre chemin à pied.

On s’organise. Les femmes et les enfants sont les plus malheureux », avance Bebe Razisy, une marchande de légumes et fruits à Anosibe. Et de poursuivre :  « Cependant, il y a quelques jours, la Commune a convoqué une réunion afin d’avertir les transporteurs exerçant sur cet axe. Mais rien n’a changé ! ». Afin d’améliorer la qualité de service au sein de la ligne G, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTM) a mis en place une stratégie comme celle appliquée à la ligne pilote D reliant la Capitale, Ivato et Ambohidratrimo. Cette stratégie concerne la surveillance des transports, notamment le respect du cahier des charges. Et bien évidemment, des sanctions seront appliquées aux transporteurs irréguliers. Ce nouveau projet sera applicable d’ici la fin du mois de
juillet.
 Anatra R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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