Publié dans Société

Toamasina - Des gangs dérobent 80 millions d'ariary de recettes de stations-services

Publié le mardi, 23 juillet 2019

Le week-end dernier, des gangs de la ville de Toamasina, dans l'Est du pays, ont réussi à faire main basse sur une recette totale de 80 millions d'ariary. Une somme réunie à l'issue d'une série de braquages ayant visé plusieurs points de distribution de carburant locaux. Un hold-up est survenu près de l'église catholique à Anjoma. A la lumière du déroulement de l'attaque, il semble clair que ses auteurs auraient tout planifié.

De plus, il semble qu'ils savent parfaitement à quelle heure l'agent de recouvrement, chargé de faire la collecte des fonds, va justement passer dans le secteur. Puisqu'il était complètement surpris, la victime ne pouvait que céder le sac contenant les liquidités à ses agresseurs. Des témoins assurent que ces derniers n'auraient pas hésité à faire feu au cas où l'agent s'était montré moins coopératif.

Toujours le même week-end dernier, une autre agression est survenue dans le secteur du Bazar kely. Les assaillants ont dépossédé leur victime d'une somme de 20 millions d'ariary. Pour le moment, rien ne permet encore d'établir un lien entre ces hold-up, comme de savoir si le coup a émané ou non d'une même bande. Selon une information de la région, ces braquages ne sont que des exemples parmi tant d'autres, qui secouent ou ensanglantent presque quotidiennement la ville de Toamasina. Des riverains déplorent que le commissariat du secteur du Bazary kely soit complètement débordé par la multiplication des alertes reçues dans un intervalle de quelques heures seulement.

Franck R. /T.H

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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