Publié dans Société

Ambatondrazaka - Les dahalo arrivent en pleine nuit pour razzier

Publié le vendredi, 26 juillet 2019

Alors que les habitants de certaines communes des environs d’Ambatondrazaka ont cru que le cauchemar est fini, l’insécurité est revenue sur le devant de la scène dans cette ville principale du grenier du pays. Le soir du jeudi, six dahalo armés ont fait une incursion dans un village de la périphérie d’Ambatondrazaka. Des coups de feu ont été entendus, selon l’information. Après avoir semé la terreur chez quelques familles d’éleveurs locaux, les agresseurs s’étaient emparés de quelque 14 boeufs.

 

Mais l’alerte était donnée. Elle a mobilisé à la fois le fokonolona et les Forces de l’ordre. Ils ont organisé une battue, qui a abouti par la localisation des dahalo et du troupeau dans une zone située à quelques kilomètres du village. Là, les  poursuivants ont accroché les assaillants. Résultat : ces derniers ont rapidement lâché prise abandonnant ainsi sur place 8 zébus.

Depuis trois ans, ce genre d’incursion de dahalo, phénomène associé aux classiques attaques à main armée perpétrées par les gangs locaux ou venus d’autres regions de l’île, a poussé les autorités locales à  prendre des mesures. D’abord, l’adoption du régime du couvre-feu, les contrôles renforcés de la circulation de personnes et enfin l’implantation de contingents militaires dans la périphérie d’Ambatondrazaka. Mais cela semble ne pas pouvoir empêcher la resurgence du probleme d’insécurité.

F.R. 

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff