Publié dans Société

Au lendemain de la visite papale - Les embouteillages reviennent en force

Publié le mardi, 10 septembre 2019

Retour  à la normale. Les usagers de la route, à commencer par les automobilistes en passant par les piétons, ont repris leurs habitudes.  Comme à l’accoutumée, les embouteillages se sont installés  au niveau des quartiers chauds de la Capitale. Dans la partie d’Ambanidia, Andrefan’ Ambohijanahary, Anosy, Tanjombato, les abonnés des  transports en commun ont souffert le martyr pour  arriver à destination. « Pour ne pas arriver en retard au boulot, j’ai emprunté le trajet  Mahamasina pour rejoindre Manakambahiny . Malheureusement, j’ai été quand même coincée dans un  embouteillage monstre», avoue une passagère.  Pour un autre usager, il a dépensé au moins trois heures pour parcourir Tsimbazaza, Mahamasina, Andrefan’ Ambohijanahary. Dans d’autres localités, l’attente a  été aussi plus longue.  « Je suis arrivée à Anosizato  vers 11 heures et avec les bouchons, il m’a fallu deux heures pour rejoindre  Ankadimbahoaka. Actuellement, il est 14 heures  et je  me situe toujours à Ambanidia », déclare  un  habitant  d’Ambatoroka.  Et ces derniers jours, notamment avant l’arrivée  du Pape et  juste après son départ, l’axe Anosy- Tanjombato a  été inaccessible. Hier vers 16 heures, aucune voiture  n’a pu avancer  d’un mètre en l’espace d’une  heure. Les conducteurs   ont dû  couper le moteur  et rallumer la radio pour passer le temps. 


Ailleurs, la circulation demeure la même à savoir aux alentours d’Ampasampito. « Imaginez- vous que je suis arrivée à Avaradoha vers 19 heures moins quart et que je  ne suis arrivée  chez moi que vers  20 heures », témoigne une mère de famille habitant à Nanisana.  Par ailleurs, les marchands de rue ont également repris leurs activités quotidiennes. Du côté de Behoririka, leurs marchandises ont envahi  une grande partie de la route principale. 
K.R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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