Publié dans Société

Session exceptionnelle du baccalauréat - Les candidats se réjouissent de la décision présidentielle

Publié le lundi, 07 octobre 2019

Une seconde chance. La majorité des candidats au baccalauréat se réjouissent de la décision prise par le Président Andry Rajoelina, annoncée lors d’une émission télévisée du dimanche dernier. Il s’agit de la tenue d’une session exceptionnelle de cet examen national. Celle-ci se tiendra du 23 au 26 octobre prochain dans tous les centres d’examen, même ceux n’ayant enregistré aucun problème. Cette mesure a été prise afin de donner une seconde chance aux candidats, recalés durant la session officielle. Ceci face aux nombreux cas de désorganisation enregistrés, dont le retard de l’arrivée des sujets et celui du début des épreuves, le chamboulement occasionné par les sujets interchangés, etc.

 

Les candidats au Bac, session 2019, questionnés à ce sujet, ont exprimé leur joie et leur reconnaissance envers le Chef de l’Etat. Valisoa Randrianaly, candidat inscrit dans l’Atsimondrano, en fait partie. « Je paniquais à l’idée que cette session soit annulée, selon la requête des enseignants-chercheurs. Je suis tellement soulagé qu’une session spéciale va se tenir. Ce sera une occasion pour les candidats dans le doute de bien travailler pour réussir à décrocher leur diplôme », s’exprime le jeune homme. Rojo Randria, lycéenne auprès d’un établissement catholique à Antanimena, partage cet avis. « Je ne suis pas encore au courant de l’organisation de la 2ème session, mais je me réjouis de sa tenue. Personnellement, je garde l’espoir de décrocher mon Bac puisque j’ai bien travaillé. Je vais quand même faire quelques révisions sur les sujets qui n’ont pas été proposés durant la session officielle, si jamais je serai recalée », nous confie la jeune fille. Quant à Dera Toavina, candidat habitant à Itaosy, il pense que la tenue de la session spéciale lui sera bénéfique. « Au moins, les 11 mois d’année scolaire ne seront pas vains pour les candidats qui se sont impliqués pour le Bac, malgré le désordre dans certains centres. Pour mon cas, je vais d’abord attendre la sortie des résultats avant de trancher sur la suite. En tout cas, les candidats n’ont rien à perdre avec la tenue de la 2ème session », avance-t-il.

Pour leur part, bon nombre de parents et enseignants valident la tenue de la session exceptionnelle du Bac sur une décision présidentielle. « C’est une meilleure décision par rapport à l’annulation de la session ou encore la sortie des résultats qui pourront être douteux avec la fuite des sujets. Je suis sûre que les mesures seront renforcées pour assurer le bon déroulement de la session spéciale », fait part Herisoa A, parent d’une candidate. « Nos efforts déployés durant la longue année scolaire ne seront pas tombés à l’eau, avec cette deuxième chance accordée aux candidats, notamment ceux troublés par les désorganisations. Même ceux qui n’avaient aucun problème dans leurs centres respectifs en bénéficieront », avance Line Narivony, professeur de français exerçant à Ambohidratrimo. Quoi qu’il en soit, la reconnaissance semble générale envers le Président de la République.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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