Publié dans Société

Baccalauréat 2019 - Des candidats admis se présentent à la session spéciale

Publié le mercredi, 23 octobre 2019

Des cas plutôt insolites. Deux candidats déjà admis lors de la session officielle de cette année se sont encore présentés aux centres d’examen à Antananarivo, dans la matinée d’hier. C’était le cas au Lycée Jean-Joseph Rabearivelo (LJJR) à Analakely et au Lycée moderne d’Ampefiloha (LMA). « Un jeune homme n’était pas inscrit dans la liste des candidats qui devraient passer la session exceptionnelle. Il s’est pourtant bien préparé à l’examen, muni des pièces d’identité requises. Nous l’avons autorisé à composer durant l’épreuve de philosophie mais en parallèle, les responsables ont effectué les diverses vérifications jusqu’à faire part de la situation à l’Office du Bac. Au final, nous étions informés que le candidat a déjà décroché son diplôme lors de la première session », informe Herizo Tahiana Rabelazandrainy, chef de centre du LJJR.

« En  questionnant le jeune homme, il a été surpris d’apprendre son admission et nous a avancé que c’était son frère qui lui a confirmé son recalage à l’examen officiel, après avoir consulté la liste des admis. Il s’est ainsi consolé en accentuant les révisions pour mieux faire face à la session exceptionnelle », ajoute le responsable. Quant à la jeune candidate du LMA, elle n’était pas non plus inscrite dans la liste de la session exceptionnelle. « Après les vérifications, nous lui avons demandé de consulter à nouveau la liste des admis, encore affichée dans l’enceinte du centre. Grande fut sa surprise en constatant qu’elle est admise avec la mention Assez-bien. Elle pleurait de joie et est rentrée heureuse chez elle », avance Tsinjo Niavonoindraina Rakotobary, chef dudit centre.

Premier jour dans le calme

Sans incident majeur. La première journée de la session exceptionnelle du Baccalauréat s’est déroulée dans le calme dans la majorité des 299 centres d’examen de tout Madagascar. Outre le retard de quelques minutes pour certains candidats, d’autres ont oublié ou perdu leurs convocations. « Après avoir obtenu l’aval de l’Office du Bac, nous leur avons laissé passer l’examen à condition qu’ils soient dans la liste des candidats autorisés à passer la session, munis de leurs pièces d’identité », fait part le chef du centre LJJR. Sur les 887 candidats inscrits au sein de ce centre pour la session exceptionnelle, 792 ont été présents dans la matinée d’hier, répartis dans 50 salles d’examen. 83 candidats ont ainsi raté la première épreuve, soit un taux d’absence d’environ 11 %. Pour le centre LMA, environ 7 % des candidats inscrits, soit 98 élèves, ont été absents. Ainsi, 1 395 candidats sur les 1 493 ont pu passer la session exceptionnelle, répartis dans 65 salles d’examen.

Côté sécurisation, certains centres d’examen enregistrent une hausse du nombre des éléments des Forces de l’ordre dans leurs enceintes. A l’exemple du LMA, cet effectif est passé de 2 à 4. Pour d’autres, le nombre des éléments n’a pas changé quoi que les contrôles soient stricts à l’entrée. D’un autre coté, aucun problème n’est enregistré en matière de distribution de sujets, de surveillance ou encore au niveau du timing…

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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