Publié dans Société

Recrutement d’enseignants fonctionnaires - Un millier de contrats de travail remis

Publié le dimanche, 19 janvier 2020

Parmi les 8 500 nouveaux recrus au titre de l’année 2019. Plus de 500 enseignants recrutés en tant que fonctionnaires viennent de recevoir officiellement leurs contrats de travail, samedi dernier à Mahamasina. Il s’agit de la seconde vague, après la première composée de 700 enseignants dont les contrats de travail leur ont été remis la fin de l’année dernière. La plupart d’entre ces nouveaux recrus sont des sortants du Centre régional de l’institut national de formation pédagogique (CRINFP) Analamanga et de l’Ecole normale supérieure (ENS).

D’autres ont pu être recrutés suite à la promesse du Président de la République lors de sa visite dans plusieurs localités. Des enseignants issus entre autres des écoles primaires publiques (EPP) Ambodirano Ampefiloha, Antsirabe II, Avaradrano, Ambodimita, Ambohidroa, Anosibe ou encore ceux des Collèges d’enseignement général (CEG) Anosibe et Ambohimamory, ainsi que ceux du lycée Masindray et du préscolaire de Fianarantsoa I en font partie.

Jusqu’ici, plus de 1200 enseignants recrutés dans la Fonction publique ont reçu leurs contrats de travail. Le reste des recrus aura les leurs d’ici le mois de mars au plus tard, à en croire le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel (MENETP), Marie Thérèse Volahaingo. « Le recrutement d’enseignants en tant que fonctionnaires vise à alléger les charges parentales. Aussi, ceux qui ont suivi une formation pédagogique garantissent une meilleure qualité de l’enseignement, c’est pourquoi ils sont privilégiés », rappelle le ministre de tutelle.

Outre les sortants des CRINFP, les 1 200 diplômés de l’ENS s’attendent tous à être recrutés. « 624 d’entre nous ont été recrutés en 2019. Nous espérons que le reste sera embauché dans la prochaine vague de 2020 », avance Eflangé Martenique Be Jehant, parmi les diplômés de l’ENS pour Sambava. Le traitement des dossiers des enseignants FRAM, dont le recrutement a été fait directement auprès des circonscriptions scolaires, va s’en suivre. Notons que ces enseignants contractuels vont immédiatement prendre leurs postes dans leurs lieux d’affectation respectifs.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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