Publié dans Société

Itaosy - Un taximan assassiné

Publié le dimanche, 16 février 2020

La tentative chez un bandit pour voler un taxi 4L, a été fatale pour le chauffeur, un père de famille d’une cinquantaine d’années. Ce drame est survenu vers 20h30 près de la localité d’Antsavatsava à Itaosy. L’agresseur, qui  s’est comporté comme un passager ordinaire, a opéré seul. Il a poignardé la victime dans la région de l’oreille, occasionnant une hémorragie grave, se terminant ainsi sur la mort du concerné. Sitôt après son forfait, l’assassin s’est enfui, non avec la R4, encore moins les recettes, mais avec le téléphone portable du conducteur. Pourtant, le chauffeur n’a pas succombé sur le coup mais plutôt quelques moments après son admission, d’abord dans un centre de soins à Itaosy, enfin à l’HJRA Ampefiloha où il a rendu l’âme.

D’après l’un des membres de sa famille, le malheureux, peu de temps après que le bandit l’eut poignardé, a pu encore joindre sa femme grâce au téléphone d’un témoin pour lui raconter les faits. Il faut préciser que des curieux  ont pu voir la scène et tenté de secourir la taximan, en train d’agoniser. Heureusement aussi, une patrouille de police était passée.  Les témoins n’ont donc aucun mal pour demander l’aide des policiers, qui s’étaient débrouillés pour trouver les moyens pour conduire  la victime à l’hôpital.

Les proches du taximan sont convaincus de la tentative chez  l’agresseur pour s’emparer du véhicule. « Je ne doute pas de cette situation et  je crains que le tueur n’eût des complices. A preuve, il a demandé au chauffeur de le déposer à Antsavatsava, un endroit isolé et où il n’y avait que des cimetières. C’est là que ses complices auraient dû les attendre, sans doute pour réaliser leur funeste plan, et peut-être aussi l’assassiner  après cela. Mais sentant rapidement  qu’il s’agissait d’un  piège, le conducteur a refusé d’y aller. C’est ce qui a poussé son passager à le tuer. D’ailleurs, c’est la victime elle-même qui l’a raconté avant que la mort ne l’ait emportée », confie cette source familiale.

Notons que le suspect a pris ce taxi aux 67ha. Il semble qu’une fois arrivés à Itaosy qu’il a changé subitement d’avis pour proposer ensuite au taximan de continuer jusqu’à Antsavatsava. Actuellement, l’affaire est entre les mains de la Police, qui n’a pas encore voulu divulguer aucun autre complément d’information là-dessus, secret de l’enquête oblige.  Néanmoins, les enquêteurs seraient en train de dresser un portrait-robot du  suspect. La victime avant de mourir, aurait pu décrire son signalement, du moins selon l’information.

Mais vers 23h vendredi, deux autres personnes ont été également les cibles des bandits, qui les ont attaquées au couteau. Toutes ces horreurs, sans parler du récent faux-braquage survenu à Ankany Sambatra, prouvent donc que l’insécurité refait surface dans la localité d’Itaosy, exactement comme il y a quelques années auparavant, et ce,  en dépit des énormes efforts des Forces de l’ordre pour sévir contre ces gangs.
Franck Roland

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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