Publié dans Sport

Fenosoa Razafimamonjy - « Cette édition doit être gravée dans la mémoire de tous les athlètes »

Publié le mardi, 15 août 2023

Antananarivo sera la ville hôte de la 11eme édition des Jeux des îles de l’océan Indien du 25 août au 03 septembre.  La réussite de cet évènement d’envergure régionale s’adresse à tout le monde. Fenosoa Razafimamonjy, consultant et conseiller sport ne cache pas son enthousiasme sur la tenue du rendez-vous dans la Grande île. Pour lui, la contribution de tout le peuple malagasy doit être naturelle pour la réussite de l’organisation. Nous pouvons défendre nos valeurs en tant que pays hôte. C’est l’honneur du pays qui est en jeu. Donc, il n’est pas question de politique pour défendre notre fierté.

Les supporters jouent un grand rôle, non seulement dans la réussite d'un événement sportif, mais également dans les performances des sportifs. Quant à ces derniers, ils doivent tout donner et placer la barre très haute pour terminer premiers du classement de médaille. Les dirigeants doivent fournir tous les efforts possibles pour améliorer les conditions des athlètes.

« Je rêve de voir Madagascar briller, porté par l'ambition collective et l'effort de chacun.  Madagascar rayonnera de par sa diversité et sa force, et l’organisation de  cette 11ème édition  des Jeux des îles de l'océan Indien sera gravée à tout jamais dans l'histoire de notre nation et dans tout l´océan Indien. À chaque étape, depuis l'aéroport jusqu'aux sites sportifs, je ressens un besoin profond d'être chaleureux et accueillant. Je souhaiterai que cette édition reste gravée dans les mémoires des athlètes et devienne une référence pour les Jeux des îles à venir », brandit notre interlocuteur, Fenosoa Razafimamonjy.

Pour lui, les Barea sont les plus attendus de tous dans cette compétition. Pas seulement le mieux classé du classement CAF et FIFA. « Et pour nos Barea, notre équipe de football si chère, gardons en  tête que nous sommes le pays le mieux classé dans la région par la CAF et la FIFA. A nous de prouver ça pendant le jeu...l´or doit être notre seul objectif ». 

« En tant qu'hôte de ce grand événement, je ne peux qu'être empli de fierté. Ma chère patrie, avec ses 30 millions d'habitants, se prépare à accueillir du monde  pour les Jeux des îles. Le défi est immense, et je suis certain que nous réussirons haut la main. Tout dépendra de notre capacité à faire de cet événement une célébration naturelle et sincère de notre identité nationale », argue notre jeune consultant sportif.

La préparation sportive a été minutieuse. Bon nombre d’athlètes  ont eu la chance de se préparer à l'étranger grâce à une coopération Sino-Malagasy. « De plus, nous avons des athlètes de haut niveau habitués à des grands  rendez-vous comme les Laura, Sidonie, les Ankoay. Je crois en leur capacité de décrocher des médailles d'or et à nous porter à la plus haute marche du classement. Une place qui nous a échappé depuis  longtemps », renchérit Fenosoa Razafimamonjy.

 

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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