Publié dans Sport

Election Taekwondo - Des prétendants dénoncent des coups bas

Publié le vendredi, 05 avril 2024

La Fédération malagasy de Taekwondo (FMTKD) connaitra son nouveau président le 16 avril prochain. Date prévue pour l’assemblée générale élective(AGE) de cette discipline. Les coups bas fusent de partout pour éliminer des candidats à la succession de Christian Ramanantsoa. Ce dernier, résident à l’étranger, est vu comme un président absentéiste pour les instances régionales et les pratiquants. Pourtant, les dirigeants sortants de la Fédération continuent de manœuvrer pour éliminer certains candidats avant même la tenue de l’élection.

Parmi les candidats au poste de président de la FMTKD, Franck Rakotomanana, président de la ligue régionale de Taekwondo Analamanga, dénonce les anomalies dans l’organisation de cette élection. Déjà, il n’a reçu la convocation de la Fédération qu’à une semaine de la date butoir sur la clôture de dépôt de candidature. Et le coup bas n’en reste pas là. Et d’un, dans ladite convocation, aucune liste des dossiers à fournir. Effectivement, c’est au candidat de deviner les dossiers nécessaires pour être admis sur la liste des candidats à l’élection. Et de deux, le comité électoral indépendant ne sera désigné que durant la date de l’élection. Autrement dit le mardi 16 avril au bureau du comité olympique malagasy, siège de la Fédération.

Effectivement, les dossiers de candidature sont à déposer auprès de la Fédération, dont le président sortant lui-même sera encore candidat à sa propre succession et de briguer un nouveau mandant. « Je me pose beaucoup de questions sur cette élection.  Imaginez qu’on organise une élection présidentielle à Madagascar et qu’il n’y a pas de CENI mais  tous les candidats devront déposer leurs dossiers de candidature auprès de la Présidence. C’est le cas pour le taekwondo », dénonce Franck Rakotomanana. Lui-même ne connait pas les documents nécessaires mais, il est juste venu avec son certificat de résidence, de nationalité, de bonne conduite, et d’une copie de certificat d’identité certifié. Le jour de l’élection ce sera à la CENI, désignée ce jour, de décider de son sort : s’il sera retenu pour l’élection ou pas. « En tant que président de la ligue Analamanga, la situation du taekwondo me fait mal, nous n’avons pas de résultat à l’international. Le président sortant ne vit pas à Madagascar tout au long de la saison. Nous devons faire tout pour remettre le taekwondo malagasy à la place qu’elle mérite », avance Franck Rakotomanana.

Pourtant, retenu ou pas, en tant que président de la ligue Analamanga, il devra déposer sa démission auprès de la Direction régionale du ministère de la Jeunesse et des Sports (DRJS) Analamanga et céder sa place au vice-président. Effectivement, il doit croiser les doigts pour ne pas avoir  une mauvaise surprise, le jour de l’élection sur des dossiers que la CENI vont imposer et qu’il n’aura pas entre ses mains.

Officiellement neuf ligues devront passer aux urnes durant le jour de l’élection, Atsimo-Atsinanana, Haute Matsiatra, Betsiboka, Vakinankaratra, Alaotra-Mangoro, Atsinanana, Analamanga, Vatovavy, Fitovinany, Boeny.

 

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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