Publié dans Sport

Cyclisme-TCIM 2019 - Le Tour perd de la vitesse

Publié le mardi, 10 décembre 2019

Le premier coup de pédale du Tour cycliste international de Madagascar a été donné à Mahajanga le 8 décembre dernier. Après avoir avalé le plus gros morceau, Mahajanga- Ambondromamy (155) de cette édition lundi dernier, les cyclistes ont attaqué la plus petite distance reliant Ambondromamy - Maevatanàna hier. Ce jour, ils entameront la cinquième étape qui pourrait déjà être décisive. Les coureurs auront 140 km dans les jambes pour la montée du Tampoketsa reliant Andrimba- Ankazobe. A l’issue de l’étape de mardi, le premier Malagasy figure en quatrième position du classement général. Jusqu’ici, les Belges sont irréprochables. Et les Malagasy font de leur mieux pour défendre le fanion national. Rappelons que 9 équipes ont pris le départ à Mahajanga avec 95 coureurs.

 

Côté organisation, le Tour perd de la vitesse. Non seulement les étapes ont été raccourcies de huit au lieu de 10, pendant deux semaines. Par ailleurs, la course rejoindra la Capitale pour le tour du Lac Anosy le 15 décembre prochain. Laurent Bezault, l’expert de l’Union cycliste internationale ne fait plus partie de l’équipe technique après avoir occupé le poste de directeur de course, après trois éditions. Le burkinabè, Joachin Nikiema, ne fait également plus partie de l’organisation. C’est le président de la Fédération malagasy de cyclisme, Jean Claude Relaha, qui est le directeur de course cette fois-ci sous la désignation du promoteur Francis Ducreux. Lui n’est autre que le président du Club VCA (Vélo Club Analamanga) organisateur du Tour. A savoir qu’une Fédération n’est autorisée par l’UCI à organiser un tour. Effectivement, le micmac n’est à présenter à personne. Certains sponsors ont déjà quitté le navire pour cette édition, tout comme les autres qui ont déjà jeté l’éponge lors des éditions précédentes. La Banque of Africa (BOA) est le seul moteur qui maintient encore ce Tour en vie. Et ce qui reste des sponsors n’ont pas caché que cette édition est la dernière pour eux.  

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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