Publié dans Economie

Projet « téléphérique » - Le comité d'étude environnementale donne le feu vert

Publié le jeudi, 31 mars 2022

En marche. Le projet d'amélioration du transport urbain à travers les lignes téléphériques vient de recevoir, hier, son permis environnemental octroyé par l'Office national de l'environnement (ONE) après les études d'impact effectuées par ce dernier. En effet, selon le décret MECIE (Mise en compatibilité des investissements avec l'environnement), l'octroi de ce permis n'a pu être possible sans avoir franchi toutes les étapes exigées selon les normes de l'ONE.

Ainsi, après ces étapes d'études, le promoteur du projet qui n'est autre que le Secrétariat d'Etat en charge des nouvelles villes et de l'habitat (SENVH) a proposé des mesures pour prévenir ou corriger les effets néfastes prévisibles de l'investissement sur l'environnement et si ces mesures sont suffisantes et appropriées. Suite à cela, le SENVH a ainsi reçu les documents attestant de la compatibilité du projet par rapport à son environnement d'implantation. 

Toutefois, l'équipe du promoteur a donné l'assurance que malgré le fait que les tracés définitifs ne sont pas encore établis pour une raison d'études techniques et de faisabilité, les exigences de l'évaluation technique seront respectées au niveau de la cathédrale d'Andohalo où les pylônes ne seront pas implantées dans les 25 mètres du bord des falaises et des zones à risques définis par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). D'autre part, la gare téléphérique de Soarano ne devra pas non plus gêner la gare actuelle. La ligne téléphérique ne devra pas non plus traverser le trajet situé près du collège Saint-Michel. 

A rappeler que de par leur envergure, les lignes téléphériques d'Antananarivo pourraient être l'un des projets les plus coûteux parmi les projets d'amélioration de transport urbain réalisés dans le pays. Le coût de ce projet est estimé à plus de 151 millions d'euros, dont une partie sera financée par le Trésor français. Ce projet d'installation de téléphérique a été annoncé par Andry Rajoelina lors de son discours de fin d'année. L'objectif étant d'améliorer la mobilité urbaine dans la Capitale. La mise en place de 274 cabines téléphériques dans la Capitale a été par la suite officialisée en Conseil des ministres au mois de février dernier. La mise en œuvre du projet serait effective d'ici 2023, avant les Jeux des îles qui se dérouleront dans le pays, annonçait le Gouvernement en février. Deux lignes de téléphérique, sur une distance de 12 km, sont prévues. Il s'agira de la ligne « jaune » reliant Anosy, Andohalo, Ambanidia, Ankatso et la ligne « orange » reliant Anosy, Ambohijatovo, Analakely, Soarano, Antanimena, Ankorondrano, Ivandry, Ambatobe. Le groupe POMA, un des leaders mondiaux en transport par câble et la société Colas se chargeront des travaux. 

Hary Rakoto

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff