Publié dans Economie

Tourisme - Facilitation des déplacements entre les îles vanille en vue

Publié le vendredi, 01 avril 2022


Alléger les procédures de visa inter-îles. Pour sa 5ème édition, le salon « Tsenaben'ny fizahan-tany » a abrité la réunion des îles vanille, une association regroupant La Réunion, l'île Maurice, les Seychelles, les Comores, Mayotte et Madagascar. Divers sujets ont été débattus lors de cette rencontre, entre autres le développement des croisières dans les îles vanille, la facilitation des déplacements touristiques inter-îles à travers les packages et des actions de promotion mutualisées sur le marché indien. Quoi qu’il en soit, la facilitation des déplacements entre ces îles vanilles a déjà été abordée lors de l’assemblée générale qui s’est tenue récemment.
En tant que pays membre des îles vanille, Madagascar, par le biais du ministère du Tourisme et de l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), a participé à cette assemblée effectuée en ligne. Celle-ci a trouvé sa continuité à l’occasion de la tenue actuelle du salon du tourisme « Tsenaben’ny fizahan-tany » à la gare de Soarano. Un évènement au cours duquel plusieurs thématiques sont des sujets de débat et de discussion, à l’instar du développement des croisières entre les îles, la promotion commune sur l'Inde, mais aussi et surtout la promotion du tourisme inter-îles dont la mise en place du « pass tourisme ».
En effet, les professionnels du secteur touristique reconnaissent que la facilitation des voyages est étroitement liée au développement du tourisme et contribue de façon décisive à l’attrait général d’une destination, se traduisant par une demande accrue et une performance soutenue du tourisme. La facilitation des voyages est un terme large qui définit l’ensemble des services et infrastructures permettant au visiteur potentiel de se déplacer de son point d’origine à sa destination. Il s’agit alors pour les îles membres de mettre de plus en plus l’accent sur le besoin pour les pays de s’attaquer aux politiques de visas, de voyages et d’imposition archaïque, susceptibles d’entraver la croissance de l’industrie des voyages et du tourisme.
Il convient également de noter que si plusieurs pays ont mis en place des systèmes conviviaux pour faciliter les voyages de croisière, des mesures similaires se font attendre dans le domaine des voyages aériens commerciaux. Plusieurs voyageurs évoqueront sans doute les difficultés liées au transport aérien en général, y compris le déplacement au sein de la région. Cela peut être attribué en grande partie aux règlements imposés par les compagnies aériennes et les autorités internationales de l’aviation civile, tels que les nouvelles restrictions de bagages, les contrôles de sécurité intrusifs et longs, ainsi que les longues queues et les retards de voyage. Toutefois, certains facteurs relevant de la compétence des pays peuvent bénéficier d’une plus grande efficacité et convivialité. Pour les îles vanille, les priorités résident surtout sur le développement des marchés de niche, des échanges entre les îles ainsi que le développement de la notoriété de chaque île membre. Pour rappel, les îles vanille regroupent 6 îles de l'océan Indien, à savoir les Seychelles, La Réunion, Mayotte, Comores, Madagascar et Maurice. Mis en place en 2010, le concept des « îles vanille » renforce les actions touristiques dont les transports, les partenariats et l’attractivité de la zone « océan Indien » et facilite la mise en œuvre des actions communes entre les îles.
Hary Rakoto


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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