Publié dans Economie

ANMCC - Vers la protection des pépinières industrielles

Publié le mercredi, 18 mai 2022


Efficace. C’est en ces termes que l’on pourrait traduire les propos du directeur général de l’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC), en ouvrant le bal de la célébration du quinquennat d’existence de cette entité, hier, à la Chambre de commerce et de l’industrie d’Analamanga, à Antaninarenina. Depuis cinq ans, l’ANMCC lutte pour faire valoir la production locale par rapport à l’invasion intempestive de produits d’importation sur les étals malagasy. A l’heure actuelle, les instruments de défense commerciale se transforment de plus en plus en outils de protection industrielle à travers le monde. Beaucoup de pays y ont recours, à l’instar des plus grandes puissances économiques telles que les Etats-Unis, les pays de l’Union européenne et la Chine. Les pays en développement s’en servent également aux mêmes fins et leurs résultats en matière d’industrialisation sont très remarquables. Ainsi, suivant cette tendance, depuis la création de l’ANMCC, trois enquêtes de cette entité font l’objet de prise de mesures restées en vigueur jusqu’à maintenant. Il s’agit notamment des mesures de sauvegarde sur les pâtes alimentaires, les couvertures et les détergents en poudre. D’ailleurs, dernièrement, un des pays exportateurs de pâtes alimentaires, en l’occurrence l’île Maurice, vient d’émettre des requêtes par rapport à la réduction conséquente de son flux commercial sur ce produit à cause, ou grâce aux mesures de sauvegarde imposés par l’ANMCC. « Au cours de ces dernières années, les consommateurs ont pu remarquer l’apparition de nouvelles marques de pâtes alimentaires sur le marché, que ce soit des nouilles instantanées ou des spaghettis. Leur particularité c’est qu’elles sont fabriquées à Madagascar. L’industrie de la pâte a bénéficié de la mesure de sauvegarde que l’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC) a mise en place. La structure fête ses cinq ans d’existence cette année. », indique le directeur général de l’ANMCC. Ce dernier qui songe déjà à établir des stratégies adéquates par rapport au nouveau projet de développement industriel instauré par les autorités à l’instar de la « Pépinière industrielle ». « L’utilisation des mesures correctives commerciales dépend de la politique commerciale du pays. Le Gouvernement parle actuellement de pépinières industrielles. L’ANMCC doit se tenir prête pour soutenir ces pépinières industrielles car en tant qu’industries naissantes elles doivent être protégées. », rajoute le DG de l’ANMCC. En effet, L’industrie a plus que jamais besoin de protection face aux pratiques des importations dommageables à son égard et qui portent atteinte à la concurrence aux fins d’améliorer l’environnement et le climat des affaires à Madagascar. Raison pour laquelle un avant-projet de loi sur les mesures correctives commerciales a été élaboré afin de mieux cadrer les procédures à suivre en matière de mesures anti-dumping, de mesures compensatoires et de mesures de sauvegarde

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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