Publié dans Economie

Entrepreneuriat - Les projets à impacts sociaux récompensés

Publié le dimanche, 06 novembre 2022



Mettre en valeur les entrepreneurs proposant des produits ou services innovants, associés à l’utilisation croissante du mobile, et qui répondent aux besoins sanitaires, agricoles, éducatifs, énergétiques, commerciaux ou industriels des populations locales ayant des opportunités prometteuses en termes d’impact sociétal, c’est en ce sens que Le Prix Orange de l'entrepreneur social en Afrique et Moyen-Orient (POESAM) a désigné, vendredi dernier à Ankorondrano, les lauréats malagasy. Cette année, plus de 125 candidatures ont été enregistrées au concours national. 8 finalistes se sont ensuite présentés devant le grand jury composé de 13 personnalités économiques et institutionnelles, dans les locaux d'Orange Digital Center à Ankorondrano, afin de défendre leur projet lors d'un Pitch. Pour cette édition, le premier prix, un chèque de huit millions d’ariary, a été décerné à Sehatra.com qui est une plateforme de concert en ligne qui propose à des associations à but social ou environnemental de faire une levée de fonds, et propose à la diaspora de se divertir tout en contribuant à des œuvres sociales et environnementales à Madagascar. Le Cours d’appui virtuel ou CAV a pu se placer en deuxième position, une plateforme de formation 100% en ligne à Madagascar. Les cours que propose CAV Madagascar comprennent des leçons écrites, des vidéos explicatives de qualité, divers exercices, ainsi qu’une bibliothèque virtuelle. SKILL of the WORLD et Wonboard – 3ème prix ex-aequo, respectivement un site Internet doublé d’une application mobile qui propose pour chaque territoire d’Afrique des offres d’emplois sur les territoires pour les talents d’Afrique et une plateforme digitale qui utilise les nouvelles technologies dans la préparation et l’aide à l’insertion professionnelle et met à disposition des entreprises un vivier de talents qualifiés et opérationnels.
Soutien aux jeunes
En tout, ils ont été huit finalistes à bénéficier d’un accompagnement entrepreneurial au sein d’Orange Fab, dans les locaux d’Orange Digital Center Madagascar à Ankorondrano. Programme d’accélération de start-up incluant hébergement, formation à l’entrepreneuriat et mentoring spécialisé, Orange Fab s’adresse aux entrepreneurs et potentiels entrepreneurs à travers des formations pour amener leurs projets à maturité et fiabiliser leur développement technologique et commercial. Le dispositif a incubé 17 startups depuis son lancement en 2019. « Le numérique fait d’ailleurs partie intégrante de notre ADN, et notre programme pour l'entrepreneuriat est aligné aux objectifs du développement durable (ODD). Nous sommes en phase avec la vision de l’Etat malagasy. A travers un certain nombre de programmes, chez Orange Madagascar, nous menons des actions en faveur de l’insertion des jeunes et de l’entrepreneuriat », explique Frédéric Debord. Une façon pour ce responsable de souligner qu’Orange Madagascar travaille à faire de l’innovation technologique un vecteur de développement humain et économique durable. Pour cela, l'opérateur crée sans cesse de nouveaux services simplifiant le quotidien de chacun, en collaborant étroitement avec les acteurs de l’innovation pour plus de créativité, d’efficacité et d’impact économique.


Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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