Publié dans Economie

Nosy Be - La Banque centrale se démarque sur l'île aux parfums

Publié le vendredi, 04 novembre 2022

Moderniser Madagascar. C'est en ce sens que le Président de la République, Andry Rajoelina a annoncé officiellement l'ouverture de nouveaux locaux de la Banque centrale de Madagascar à Nosy Be, à l'occasion d'une descente qu'il effectue présentement dans la Région Diana. Selon lui, la représentation de l'institution financière sur l'île aux parfums témoigne de l'avancement des processus de modernisation déjà entamés dans cette région notamment pour ce qui est de l'administration mais aussi et surtout du secteur touristique qui est la principale activité génératrice de revenu de Nosy Be.

L'ensemble des élus et des autorités régionales ainsi que des dirigeants locaux étaient dans l'attente de cet évènement majeur dans la région. Pour ce faire, des réunions dirigées par le gouverneur de la Région Diana, Daodo Arona Marisiky, et les deux préfets se sont successivement tenues à Nosy Be, dans le courant de cette semaine . Ces derniers ont redoublé d'efforts pour affiner leur organisation afin d'être prêts le jour J et rendre au Chef d'Etat l'accueil exceptionnel qu'il mérite dans cette île. Selon Rindra Hasimbelo, ministre de l'Economie et Finances, « Une Banque centrale c'est l'équivalent pour l'Etat d'une banque primaire pour les particuliers. La notion de proximité et d'accessibilité est ainsi capitale dans ce contexte. En effet, les consommateurs vont s'adresser à la banque la plus proche de chez eux pour aller retirer ou déposer de l'argent. De la même manière, le Trésor public se doit d'être le plus proche possible d'une Banque centrale pour faciliter, fluidifier et sécuriser ses mouvements d'argent. Raison pour laquelle nous sommes ici à inaugurer ces nouveaux locaux de la Banque centrale à Nosy Be ». 

Proximité

Il est à noter qu'avec le renforcement de cette politique de proximité, la Banque centrale compte déjà une quinzaine de succursale à travers le territoire national. Notamment à Maroantsetra, Ambatondrazaka, Antalaha, Miarinarivo, Toliara, Taolagnaro, Sambava, Nosy Be, Antsiranana, Morondava, Manakara, Mahajanga, Fianarantsoa, Toamasina et bien entendu, Antananarivo. De son côté, Henri Rabarijohn de souligner que « La banque centrale de Madagascar a pour mission générale de veiller à la stabilité interne et externe de la monnaie, et met en œuvre la politique monétaire. De plus la BFM se doit aussi de soutenir la politique de gouvernance des autorités. Pour la réalisation de ces missions, la BFM se dote de plan stratégique. Pour se faire, l'institution doit assurer émission de billets de banque et de pièces de monnaie dans le territoire malgache. Elle assure ainsi son rôle de banque de l'État : même si elle est dotée d'une indépendance financière. Notre institution doit aussi gérer la réserve nationale de change : les opérations en devises étrangères ainsi que le bon fonctionnement du système bancaire et financier ou encore le bon fonctionnement du système de paiements dans le pays. La construction de ce nouvel établissement s'inscrit ainsi complètement dans ce plan stratégique de soutien à l'économie de l'Etat notamment en aidant au développement des activités fiduciaires de la zone Nosy Be - Ambanja ». 

 

La rédaction 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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