Publié dans Editorial

L’onction populaire !

Publié le dimanche, 08 août 2021

Le Président de la République est l’unique personnage du pouvoir de la République jouissant l’aura de l’onction populaire nationale. Rajoelina Andry Nirina, car il s’agit de lui, élu au suffrage universel direct, détient entre ses mains les pleins pouvoirs en sa qualité de Chef de l’Etat pour diriger le pays et cela dans le cadre strict da la loi fondamentale de la République. Le reste des élus, issu du scrutin direct, ne peut en aucun cas se prévaloir l’auréole de l’onction populaire au même titre que le Président de la République.

 

Les parlementaires, les députés notamment bien qu’ils soient nommés par un scrutin direct et qu’ils portent le titre de « député de Madagasikara », ont été élus sur la base d’une circonscription électorale donnée, au niveau du District. Les sénateurs, en partie désignés à l’issue d’un suffrage électoral mais indirect, ne peuvent pas non plus prétendre jouir la plénitude de l’onction populaire. Que chacun sache se mettre à sa place exacte ! L’honnêteté et la modestie passent par là.

Selon les termes de la Constitution, à travers les articles de 55 à 61, le Président de la République en sa qualité de Chef de l’Etat dispose la haute main sur toutes les questions touchant la vie nationale. Certainement, il ne décide jamais seul surtout en ce qui concerne les domaines vitaux et stratégiques tels «l’état d’urgence ou de nécessité nationale », tout ce qui touche la défense nationale ou la sécurité du pays du fait qu’il est le chef suprême des Armées. Il prend les grandes décisions en Conseil des ministres et consulte des chefs d’Institution selon le cas. Mais, il lui appartient, à lui seul, l’initiative de la démarche. C’est une prérogative régalienne du Chef de l’Etat grâce à l’onction populaire nationale dont il en est le seul dépositaire.

En cette période de vague contamination de la Covid-19, toutes les initiatives de décisions relatives aux mesures à prendre appartiennent au Chef de l’Etat. Des mesures souvent impopulaires et apparemment contraires aux intérêts économiques directs du pays. Cependant, il est appelé à trancher dans le cadre strict de l’intérêt supérieur des 25 millions de Malagasy.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, garde la haute main sur le Gouvernement. Il nomme le Premier ministre en son âme et conscience. Personne ne peut pas prévaloir le droit de lui imposer qui que ce soit ! De même, le choix des membres du Gouvernement lui revient entièrement. C’est à lui aussi de voir le moment opportun de remanier ou de retoucher le Gouvernement selon sa propre conviction. Personne d’autre n’est point habilité à lui dicter quel comportement à adopter. Inutile de gesticuler ni de se livrer à de vains fantasmes. La Constitution lui garantit la plénitude de la décision et cela, encore une fois, grâce à l’onction populaire dont il jouit. Evidemment, le Chef de l’Etat peut bien ou doit consulter les avis des conseillers qui l’entourent mais la décision finale échoue totalement à lui.

Compte tenu de l’ampleur grandissime de la responsabilité du Chef de l’Etat sur la vie de la Nation, il est éminemment déplorable d’assister à toute tentative d’élimination physique de sa personne. Il s’agit en fait de mettre en péril l’avenir de toute la Nation.

Ndrianaivo

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff