Publié dans Editorial

Une image et un symbole

Publié le lundi, 06 septembre 2021

D’une fierté légitime, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina inaugura, en deux temps, le grand Stade Barea.
Premier temps, le jeudi 2 septembre, Rajoelina procéda à l’ouverture officielle du Stade de manière à ce que le public puisse y entrer par la grande porte et assister au match opposant le Onze national malagasy, les Barea, contre l’équipe nationale du Bénin, les Ecureuils. Une compétition officielle entrant dans le cadre des éliminatoires pour le Mondial Qatar 2022. Dommage, nous le savions que le match s’est soldé par la défaite de l’équipe nationale. La liesse populaire fut compromise et la fête gâchée mais sans vouloir nullement incriminer les Ecureuils de leur victoire, c’est la logique d’un match. Il y a un gagnant et un perdant ! Et nous étions dans le mauvais côté !
Deuxième temps, le samedi 4 septembre, Andry Rajoelina présida les cérémonies d’inauguration du Stade Barea. Pas question de revivre l’ambiance d’obsèques du jeudi 2. Dorénavant, il faut fixer les yeux vers l’avenir et se donner l’occasion de congratuler ou de se féliciter. Le Président lui-même à travers son intervention, le discours d’usage, devant un parterre de personnalités dont Samuel Eto’o Fils, la légende du football africain, l’invité d’honneur, n’a pas pu retenir sa  satisfaction personnelle face à cette prouesse exceptionnelle d’avoir pu réaliser quelque chose que le pays n’osait même pas espérer en disposer, il  y a encore peu de temps. Ce jeudi 2 et ce samedi 4 septembre, le Chef d’Etat malagasy déclarait haut et net que le Stade Barea est à la fois l’image de la Ville des Mille et en même temps le symbole de Madagasikara.
Une image.  Depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, on reconnait une cité ou ville à travers de célèbres   constructions ou réalisations sur lesquelles ont été bâties leur image. Les Sept Merveilles du monde en témoignent. De nos jours, la Tour Eiffel incarne l’image de Paris. Big Ben celle de Londres. La Statue de Liberté de New-York, etc. L’image d’Antananarivo s’identifie, d’ores et déjà, à travers le monde par l’existence du grand Stade Barea à Mahamasina.
Symbole. De légendaires et historiques constructions symbolisent la célébrité des Nations anciennes et modernes. Les Sept merveilles du monde susmentionnées éternisent le symbole des sites et la Nation sur lesquels elles ont été bâties. La Pyramide de Khéops à Memphis (Gizeh) Egypte, au troisième millénaire avant J.C. Les Jardins suspendus de Babylone (Turquie), au IIIème siècle av J.C. La Statue Chryséléphantine de Zeus à Olympe, au VI ème siècle (Grèce). Le Temple d’Artémis à Ephèse au VIème siècle (Turquie). Le tombeau de Mausole à Halicarnasse au VIème siècle (Turquie). Le Colosse de Rhodes (Ile grecque) au IIIème siècle. Et le Phare d’Alexandrie au IIIème siècle (Egypte). En passant, seule la Pyramide de Khéops, la plus ancienne, a pu traverser le temps.
Dès l’ouverture officielle du Stade Barea le jeudi 2 septembre jusqu’à l’inauguration solennelle ce samedi 4, le Chef de l’Etat déclare que le grand Stade Barea endosse le rôle de symbole de Madagasikara. Il symbolise la fierté et l’unité nationales. A ce titre, il n’a pas vocation à rivaliser le Palais de Madagasikara mais va conforter l’image d’Antananarivo et le symbole de la Grande île.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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