Publié dans Editorial

Aucune crainte !

Publié le lundi, 21 août 2023


Tout comme la XIème édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) qui aura bel et bien lieu à Antananarivo Madagasikara du 23 août au 3 septembre, le premier tour de l’élection présidentielle lui aussi se tiendra, sans doute voire absolument, le 20 novembre de cette année. Sur ce, il n’y a rien à craindre !
Les auditeurs nationaux ont rendu les résultats de leurs travaux à la CENI en son siège à Alarobia le jeudi 17 août. L’audit enclenché porte essentiellement sur les anomalies et les doublons. Le rapport effectué se situe entre le 23 mai 2023 et le 20 juillet 2023. Un laps de temps permettant aux auditeurs nationaux de procéder à une évaluation globale de la situation au regard des dossiers remis à leur disposition. Ainsi, ils ont pu dénombrer, après minutieuse vérification, 19. 161 Fokontany. Ils sont fermes et catégoriques que 6.000 Fokontany restent fictifs. Ils n’existent nulle part ailleurs. La CENI aura fort à faire afin d’apporter les éclairages nécessaires de nature à dissiper la zone d’ombre.
Selon toujours les auditeurs nationaux représentés par Fenohery Tiana Andriamanampisoa, la présente liste électorale peut être utilisée de façon formelle. Toutefois, ils recommandent aux responsables de la CENI dont le président Dama Arsène Andrianarisedo, présent lors de la remise du rapport, de se conformer aux mesures correctives. Une condition sans être sine qua none contribue à la crédibilité des résultats du vote.
Faut-il le noter que même si les mots n’ont pas dit en noir sur blanc, la communauté internationale y tient. L’Union européenne, les Etats-Unis, le Japon et bien d’autres membres actifs du groupe des partenaires techniques et financiers accordent une importance particulière à la prise en compte des  travaux de ces auditeurs nationaux. Il va sans dire que les commissaires nationaux prendront en considération, selon les normes requises, les remarques.
Sans le dire ouvertement, les partenaires techniques et financiers ayant mis la main dans la poche, à travers le « basket fund », pour accompagner financièrement l’élection de novembre, conditionnent leur reconnaissance des résultats du scrutin en fonction de la crédibilité de la liste électorale. Evidemment, il n’existe pas de scrutin sans faille, parfaite et au-dessus de toutes les critiques. Même aux Etats-Unis, au pays de la démocratie par excellence disposant des moyens matériels sophistiqués, il y a toujours des points à remettre en cause. Seulement, il faut agir et faire en sorte que le minimum de dégâts soit assuré. Dama Arsène Andrianarisedo, président de la CENI, au nom de tous ses collaborateurs, de rassurer qu’ils vont faire le maximum de telle sorte que la fiche de recensement et la base des données correspondent. Il tenait également à confirmer que sur le plan financier, il n’y a aucune crainte. Le budget nécessaire, les 85 milliards, sont déjà effectifs.
Le pays s’achemine ainsi avec certitude vers l’élection présidentielle de novembre. Les candidats potentiels n’ont que quelques jours pour se décider définitivement. Point n’est plus besoin de fantasmer ni de gesticuler, le premier tour de la présidentielle se déroulera sans faute le 9 novembre 2023, et au cas où le 20 décembre pour le second tour.
Les doutes et les incertitudes s’effacent. Aucune crainte quant à la tenue du scrutin de novembre prochain.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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