Publié dans Editorial

JIOI 2023

Publié le mardi, 22 août 2023

La XI édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) 2023 débutera à partir du 23 août à Antananarivo, Madagasikara. Une occasion pour les rencontres sportives, mettant aux prises les athlètes venant des six îles voisines à savoir Mayotte, les Comores, La Réunion, Maurice, Seychelles, les Maldives et de la Grande île, pays hôte. Un évènement sportif majeur réunissant les jeunes athlètes des sept îles et dont l’objectif principal consiste à consolider les liens de fraternité et d’amitié entre les peuples vivant dans cette partie du globe, l’océan Indien. Les doutes et les réticences s’effacent et donnent place aux Jeux. La cérémonie officielle et solennelle d’ouverture aura lieu le vendredi 25 août au stade Barea. 

Les dirigeants du régime en place ont dû batailler fort pour faire en sorte que l’on soit exact au rendez-vous. L’adage populaire rappelle qu’être ponctuel à son rendez-vous relève de la vertu d’un prince ! Un régime ou un homme qui ne parvient pas à honorer ses engagements à la date prévue ne mérite pas le moindre respect encore moins de crédit ni le minimum de dignité. La démagogie, la tromperie et les leurres sont les points forts des … faibles, des escrocs, etc. Des gestes politiquement incorrects ! Le Gouvernement malagasy s’est engagé fermement à organiser la XI ème édition des JIOI sur le territoire de la République malagasy. Et on y est.

Un moment, le régime faisait signe d’un certain immobilisme préoccupant. Il semblait qu’on tourne en rond. Ambohidahy, à la Place Goulette, n’envoie aucun signal fort pendant un certain temps. Le doute plane et les craintes envahissent ! Des éléments détracteurs de l’Opposition tirent à bout portant. Certains aux esprits tordus ont même osé clamer que le pourcentage de chance pour que les Jeux des îles se tiennent à la date convenue dans la Grande île n’atteigne même pas les 2 % !

En effet, le Gouvernement a dû mettre le paquet de telle sorte que les préparatifs soient fins prêts à l’heure et à la date impartie. La mise aux normes de toutes les infrastructures destinées à accueillir les rencontres requiert un savoir-faire formel et impératif. Le stade Barea ou celui d’Alarobia ou encore du gymnase d’Ankatso ont retrouvé leur beauté d’antan. Les structures d’accueil pour héberger les athlètes et leurs dirigeants respectifs sont déjà à pied d’œuvre. Evidemment, les responsables veillent au grain quant à la mise aux normes culinaires de la restauration, etc.

Le grand show inédit de la cérémonie d’ouverture porte le thème « Identité, unicité et particularité » de la Grande île dans le concert des Nations des îles sœurs de l’océan Indien. Un show de trois heures d’affilée et … gratuit, offert à tous les concitoyens désireux d’honorer de leur présence de ce gala en l’honneur de Madagasikara. Il est inutile de marteler qu’il s’agit de porter haut la dignité de notre Nation. Ce ne sera pas une cérémonie offerte ni dédiée aux sympathisants du régime Orange mais à tous les Malagasy jaloux de la souveraineté de leur pays. 

Des artistes de renom vont rehausser en couleur et en qualité artistique par leur talent de maestro le show. L’objectif visé consiste évidemment à décrocher le premier rang.  

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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