Publié dans Editorial

Terminus !

Publié le vendredi, 29 décembre 2023

Tout le monde descend. L’évolution en orbite autour de l’astre brillant Soleil de l’ « autocar » dénommé « Terre » portant un numéro de série « 2023 » s’achève. Dans vingt-quatre heures et quelques miettes, l’année 2023 terminera définitivement son voyage tandis que la Terre continuera son chemin en faisant le même trajet, le parcours en orbite autour du même astre le Soleil, mais portera un nouveau numéro de série « 2024 ». Et ainsi de suite jusqu’à la … fin des Temps où seul le Maître de l’Univers sinon Multivers en sait sur les détails.

En effet, après avoir parcouru le tour du soleil en 365 jours, la Terre arrivera à son point de départ le 31 décembre à minuit et entreprendra un autre nouveau départ pour une course de 365 jours  plus un. Car l’année 2024 est bissextile. Elle s’étalera donc sur 366 jours. On aura ainsi un mois de février de 29 jours. L’année bissextile se passe tous les quatre ans. Un petit cours de géographie s’impose !

L’année 2023 tire à sa fin ! Après 365 jours, soit une « révolution » dans le jargon astronomique, de parcours autour du soleil, cet astre qui brille de mille … feux, tout en tournant en elle-même. Le principe selon lequel « la terre est ronde et tourne autour du soleil » fut une des grandes découvertes de l’homme relatives au système de l’Univers. Un protocole physique et géographique basé sur l’héliocentrisme mis évidence par des physiciens et astronomes tels Nicolas Copernic et consolidé par Galilée au XVII ème siècle. Un principe universel avéré qui va à l’encontre des enseignements de l’église. D’ailleurs, Galilée en a payé de sa vie. Ce ne fut pas non plus évidente de convaincre le commun des mortels de la véracité  incontestable de la découverte de Copernic et de Galilée.

L’année 2023 s’achève dans une ambiance mitigée. Le plus grand évènement qui a marqué l’année réside certainement dans la tenue presque sans faute du scrutin présidentiel. Les Malagasy ont su faire montre d’une maturité politique sinon démocratique. La communauté internationale représentée par des observateurs reconnait en une seule voix la régularité du processus électoral, de la préparation de la liste des électeurs au déroulement du vote ce jour du 16 novembre jusqu’à la proclamation officielle et définitive des résultats affichant la nette victoire du candidat n° 3 en la personne de Rajoelina Andry Nirina.  Evidemment, comme dans toute consultation populaire, il existe toujours des contestations mais au final, tout rentre dans l’ordre. En effet, les malheureux candidats ont écouté la voix de la raison. En gros, ils tiennent d’une manière ou d’une autre des discours d’apaisement. Tout le monde semble se positionner sur les prochaines échéances qui seront des points forts de 2024.

L’année qui va s’écouler a été également témoin de la relance de l’économie nationale. Nombre de secteurs clé tels le Tourisme, les productions rizicoles et les activités de la production halieutiques et minières ont montré un bilan positif. Le défi du régime consiste à continuer et multiplier les efforts accomplis pour l’année nouvelle.

Certes, il reste beaucoup à faire. La lutte contre la pauvreté demeure la principale cible ainsi que le combat contre l’impunité, la corruption et la sape de toutes formes de délinquances financières. 

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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