Publié dans Editorial

Nouveau départ !

Publié le lundi, 01 janvier 2024

Un second souffle pour un nouveau départ. Et l’ « autocar », la planète Terre, portant un nouveau numéro de série 2024 et transportant à bord l’humanité repart de nouveau. Plus exactement, astronomique parlé, continue sa course folle en faisant le tour de l’astre brillant Soleil. Obéissant naturellement à la Loi de la gravitation universelle, notre planète tourne et re-tourne en orbite autour du soleil. Depuis zéro heure le jour du 1 er janvier, en voilà 24 h et quelques morceaux déjà, la nouvelle année 2024 est là ! Et ainsi va la vie !
Nombre de défis attendent chaque pays. Pour le cas de Madagasikara, entre autres, après l’euphorie des fêtes de fin d’année, c’est le retour au dur train-train de la vie quotidienne avec son lot de galère. Un retour brutal plutôt un crash en pleine figure aux réalités de la vie. Chacun n’a pas le droit de rater le coche en ce début d’année. Il va falloir prendre au sérieux d’entamer ce nouveau départ pour une nouvelle percée.
Du côté des gouvernants dont en particulier le numéro un du pays qui vient de rempiler pour un second mandat de cinq ans, il faut s’atteler immédiatement à relever les défis qui couvrent en réalités les besoins urgents du peuple. Les coupures et les délestages qui commencent à gâcher le quotidien des gens et la fragile situation sécuritaire, entre autres, doivent connaître sans délai des issues sérieuses et pérennes. Sur ce, il importe de signaler qu’il ne faut pas attendre que le ras-le-bol atteigne le paroxysme c-à-d le point de non-retour pour qu’on daigne agir. Mais, avant tout cela, il appartient à notre Président nouvellement réélu de former dans les meilleurs délais  le nouveau Gouvernement. Une entreprise des plus urgentes que prioritaires mais aussi délicates. L’histoire récente nous a révélé la complexité de mettre sur pied une équipe gouvernementale. Et ce pour plusieurs facteurs entrant en lice. D’abord, il y en a trop de prétendants. Rien qu’à voir la multitude d’éléments de divers horizons ayant soutenu le candidat n° 3 qui rôdent et qui au final espèrent bien figurer dans la liste des retenus. Parmi ces postulants, il existe des loups dans la peau des agneaux qui gravitent autour. Ce sont de véritables prédateurs, des fauves, des corrompus et corrupteurs prêts à croquer voire à dévorer. Il importe également de souligner que l’option consistant à démultiplier le nombre des membres du Gouvernement ne serait pas forcément la meilleure. A notre humble avis, il faudrait plutôt primer la voie de l’austérité. Un pays pauvre, voire le plus pauvre, que le nôtre ne peut pas se permettre le luxe de supporter un nombre pléthorique de ministres et consorts. Nous n’avions de cesse d’attirer l’attention ou de tirer la sonnette d’alarme sur le danger de ce piège ! Il va falloir « éduquer » nos politiciens qu’il existe mille manières de servir le pays.
Quoiqu’on dise, le pays franchit maintenant le seuil de la nouvelle année 2024. Un nouveau départ pour tout le monde sans exception et que tout le monde doit s’appliquer à y mettre le sien. Que tous les efforts nécessaires pour démarrer pour … de bon soient mis en branle.
Félicitations et bon courage à tout le monde !
Ndrianaivo

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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