Publié dans Editorial

Au travail !

Publié le lundi, 15 janvier 2024

Les membres du Gouvernement nommés, au travail ! Sans tarder, il va falloir passer aux procédures d’usage, les passations de service. Et après, chacun et chacune retroussent les manches et mettent en chantier. On n’a pas de temps à perdre, tout est urgent !

Mise à part la compétence, l’un des critères déterminant le choix d’un tel ou d’une telle au poste de membre de Gouvernement réside sur l’opérationnalité immédiate  du postulant ou postulante. Le pays, vu l’urgence de la situation, ne peut pas se payer le luxe d’admettre le fait que le ou la ministre nouvellement nommé(e) doit passer par le stade d’un stage professionnel avant d’être opérationnel(le) sur terrain. Evidemment, on accorde un moment de mise au fait de la nouvelle fonction mais cela ne devra pas prendre trop de temps.

La mise en route de la Politique générale de l’Etat (PGE) attend de pied ferme les nouveaux membres du Gouvernement. Chaque département doit s’imprégner à fond de la manière avec laquelle on va mener la politique au niveau de chaque ministère. La première et plus difficile étape consiste à présenter devant les élus parlementaires les tenants et aboutissant de la PGE suivi du vote de confiance. Autrement dit, le Premier ministre, chef de Gouvernement, par une gymnastique de grand écart, doit convaincre les élus représentants du peuple du bien-fondé de la PGE. Le locataire de Mahazoarivo fera le nécessaire pour prouver que lui-même et son équipe sont de nature à traduire en actes comme il le faut la gestion des affaires nationales vers la relance. La réussite de la séance de présentation de programme général constitue une étape primordiale dans le processus de mise en œuvre  de la PGE. Une telle éventualité traduit le fait que le chef du Gouvernement et tous les  ministres qu’il a l’honneur de diriger maîtrisent convenablement sinon parfaitement la tâche qui les attend respectivement. 

Le domaine de la sécurité fait partie de la mission des plus urgentes qui incombe au Gouvernement nouvellement installé. La critique situation sécuritaire atteignant le niveau inquiétant nécessite de la part de la nouvelle équipe gouvernementale un ensemble d’actions concertées. De la stratégie globale capable de contourner efficacement la tournure dangereuse que prend actuellement l’insécurité à Madagasikara. Les actes de banditisme incluant les vols à main armée, les rapts, les viols sur mineur, les attaques sanglantes visant les innocents opérateurs de tout genre et les vols de bœufs ou autres déciment les modestes biens et patrimoines des gens.

La spirale des prix sur les étals des marchés dépriment le commun des mortels. Les prix de tous les produits de première nécessité pas seulement du riz préoccupent au plus au point les mères de famille. Légumes, fruits, œufs, viande de bœufs, etc., sont hors de portée. En fait, on ne vit plus, on tente de survivre. Il faut combattre par tous les moyens cette inflation. Elle tue !

La moralisation de la vie publique, de l’Administration et tout le système de l’Etat pèsent beaucoup sur la responsabilité qui attend le nouveau Gouvernement. La lutte contre la corruption et l’impunité sont d’une urgence telle qu’elle ne doit pas souffrir d’aucun retard.

Au travail Mesdames et Messieurs les ministres ! Bon courage pour votre nouvelle mission ! Tout est urgent !

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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